Mémoire (Master) ayant pour sujet la dynamique de change dans le long terme. Il s'interroge sur l'existence d'une relation de long terme moyennant un cas empirique (La Tunisie) entre les taux de change à court terme établis selon la parité des taux d'intérêt et les taux de change à long terme établis selon la parité des pouvoirs d'achat, et ce après avoir vérifié l'application de chacune de ces théories dans le contexte tunisien.
[...] En effet, nous allons essayer de trouver s'il existe une certaine relation de long terme moyennant un cas empirique (la Tunisie) entre les taux de change à court terme établis selon la parité du taux d'intérêt et les taux de change à long terme établis selon la parité du pouvoir d'achat, et ce après avoir vérifié l'application de chacune de ces théories dans le contexte tunisien. Mais avant ceci, nous allons essayer dans la partie théorique, de présenter les concepts de base et les rudiments de connaissance nécessaires pour une telle étude. C'est ainsi que les politiques de change et leurs évolutions seront présentés dans un premier chapitre. [...]
[...] du Maximum du vraisemblance de Johanson (1988-1989) et de Johanson et Juselius (1990) et ont abouti à la même conclusion La dynamique de change FSEG .SFAX génère un important effet de richesse qui n'est pas suffisamment atteint dans le cas d'un modèle monétaire simple [ exemple Frenkel ( 1982-1993) Mac Donald et Taylor (1991) moyennant le test à deux étapes de Engel et Granger, ont retrouvé une relation de cointégration entre le taux de change, l'offre de monnaie , le revenu et le taux d'intérêt relatif, et en (1993), avec des données allant de Janvier 1976 à décembre 1990 pour le cas du taux Mark/Dollar, ces deux auteurs ont refait leurs estimations en utilisant la méthode Le modèle monétaire en présence de rigidité des prix( Evidences empiriques) : L'apport principal des modèles dans lesquels les prix sur différentes marchés s'ajustent à des vitesses différentes, consiste a à mettre en évidence la possibilité d' un cheminement progressif du taux de change vers une valeur d'équilibre de long terme, avec éventuellement, dépassement de celle-ci. J.A Frenkel a montré que les taux d'intérêt peuvent avoir un rôle ambigu et refléter à la fois des hypothèses monétaristes et des hypothèses keynésiennes ( du type de celles qui produisent des ajustements progressifs Mais dans les études du comportement stochastique des taux de change il n'apparaît pas de corrélation sérielle entre les variations successives. Cette indépendance sérielle ne peut portant pas être prise comme preuve qu'un dépassement ne se produira pas. [...]
[...] En cas de réévaluation d'une monnaie, les effets sont en principe symétriques ; on a un processus inversé dit de courbe en crosse. + Phase 1 Court terme Phase 2 moyen terme Phase 3 Moyen-long terme temps 1 : DYNAMIQUE DE LA DEVALUATION La théorie économique a défini les conditions à satisfaire pour que les effets défavorables d'une dévaluation, qui se manifestent dans la première phase 17 La dynamique de change FSEG .SFAX de la courbe en J , soient moins importants que les effets favorables sur les quantités échangées. [...]
[...] En utilisant les données américaines et japonaises sur une période s'étalant de 1951- 1988, l'auteur a montré que les composantes structurelles du compte , par une extension de la version de Mussa (1984), a examiné les déterminants du taux de change réel de LT via une perspective des Hamid Faruquée : Long-run déterminantes of the Exchange rate : A stock-flow perspective” IMF papers. Mars 1995. Faruqué a considéré un nombre composé de 2 pays qui commercialisent deux types de produits et un seul actif financier La dynamique de change FSEG .SFAX courant et du compte du capital déterminent conjointement le taux de change réel d'équilibre. Il a pu conclure, par conséquent qu'en présence de facteurs cycliques et de turbulence dans le marché des actifs à court terme, le taux de change réel va dévier de son trend d'équilibre. [...]
[...] Donc : δ + ρθ p ) θλ ( 2.30 ) ( 2.31 ) p V p ) Avec V δ +ρθ θλ L'équation d'ajustement des prix dans ( 2.30 ) peut être résolue par : p change dans le temps : 1 λθ (p0 ( 2.32 ) En substituant ( 2.32 ) dans ( 2.25 nous aurons l'expression du taux de ( 2.33 ) La dynamique des changes, selon Dornbusch, est alors la suivante : à court terme, un choc monétaire, prenant par l'exemple la forme d'un accroissement de l'offre de monnaie, entraîne une baisse du taux d'intérêt national ; celle-ci, s'ajoutant à l'anticipation d'une dépréciation de la monnaie, déclenche une dépréciation instantanée du taux de change allant au-delà de sa nouvelle valeur de long terme respectant la PPA. Il y a ainsi surréaction ( overshooting ) du taux de change, dans le sens où le mouvement immédiat du change est trop fort et doit être compensé par la suite. [...]
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