Impact économique, géopolitique, réponse internationale, sanction, Russie, Ukraine, UE Union Européenne, Emmanuel Macron, inflation, BCE Banque Centrale Européenne, politique économique commune
Le temps de la crise sanitaire mondiale est passé, ses peines tout autant que les joies que sa fin a suscitées sont oubliées, et l'expérience que nous avons tous et toutes vécue peut sembler lointaine. Particulièrement face à une déferlante médiatique et économique, plus pesante encore, s'abattant sur nous depuis le 24 février dernier. L'Ukraine, un pays déjà au coeur des esprits pour ses conflits internes dans le Donbass depuis quelques années, se trouve maintenant aux prises avec l'une des plus grandes forces militaires de notre temps. La Russie, et son chef d'État, Vladimir Poutine, qui a instauré depuis 20 ans déjà un pouvoir sans partage, affirme désormais une volonté de contrôle totale sur les territoires et populations ukrainiens.
[...] La bourse de Moscou a ainsi été contrainte à un arrêt net, après une chute brutale lors de son ouverture. Un effet auquel se conjugue le gel des transactions et des avoirs russes placés en UE, pour près de 600 milliards d'euros, des fonds devenus depuis lors inutilisables. Dans le privé, ce sont Mastercard et Visa les entreprises américaines qui ont stoppé toutes transactions vers ou depuis la Russie et la Biélorussie. Une action suivie de près par les géants médiatiques et sociaux, comme Facebook ou Twitter qui ont décidé de limiter les interventions de propagande russe, qui accroissent la désinformation sur la guerre en cours. [...]
[...] Pour chacun de ces métaux, les prix ont flambé, jusqu'à atteindre parfois des sommets historiques empêchant par là même leur achat, et infligeant un arrêt contraint aux productions internationales. De tels effets en UE et à travers le monde ont poussé la prise de mesures exceptionnelles. En effet, la France et son ministère de l'économie, ont prévu un coût inévitable pour soutenir cette crise, s'élevant à 22 milliards d'euro : il faudra en compter 10 pour parer à l'augmentation du prix du gaz, qui a été suspendue par subvention de l'état, et de la même manière 8 pour l'électricité. [...]
[...] Il y évoquera toujours les aspects économiques et humains, facteurs selon lui des affres de la situation présente, et causes directes des futures crises agricoles et économiques, des 12 à 18 prochains mois. Conclusion Ces actions trouvent écho ailleurs dans le monde, et partout en Union Européenne ou il est déjà question d'harmoniser plus encore les politiques économiques. N'est-il pas alors légitime de questionner la Banque centrale Européenne : compte-t-elle aider financièrement l'UE ? Le peut-elle dans le contexte actuel ? A-t-on intérêt à ce qu'elle prenne part active dans la réponse à la crise à venir ? Nombreuses sont les questions qui peuvent nous tarauder. [...]
[...] C'est là que réside l'immense écueil du conflit pour les pays de l'Union Européenne, et plus largement de leurs homologues internationaux. La Russie, non contente de provoquer une guerre, a mis l'ensemble des protagonistes dans l'embarras. Une situation que les externalités économiques inhérentes aux marchés n'arrangent pas. Alors certes les prix des principaux flux d'énergies ont augmenté, mais le problème majeur réside dans la dépendance parfois totale de certaines nations Européennes. Sans compter encore, les contrats pour l'exportation des matières premières nécessaires aux différentes industries à travers le monde. [...]
[...] La crise ukrainienne aux effets économiques ambivalents Introduction Le temps de la crise sanitaire mondiale est passé, ses peines tout autant que les joies que sa fin a suscitées sont oubliées, et l'expérience que nous avons tous et toutes vécue peut sembler lointaine. Particulièrement face à une déferlante médiatique et économique, plus pesante encore, s'abattant sur nous depuis le 24 février dernier. L'Ukraine, un pays déjà au c?ur des esprits pour ses conflits internes dans le Donbass depuis quelques années, se trouve maintenant aux prises avec l'une des plus grandes forces militaires de notre temps. [...]
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