Crise du capitalisme, dominante financière, crise des subprimes, banques centrales, régulations de la finance, propagation à l'économie réelle, expansion de la crise
Les crises financières, qui se sont multipliées depuis 30 ans, sont le symptôme de grands dysfonctionnements dans le système économique mondial, à la différence des récessions qui font quant à elles partie de l'ordre des choses.
La montée en puissance des marchés financiers a été renforcée par la globalisation financière :
- La désintermédiation : les agents économiques, mais aussi les banques ont eu de plus en plus la possibilité de faire appel à des financements directs sans être obligés systématiquement de passer par des intermédiaires financiers comme auparavant. C'est-à-dire que même les banques développent depuis maintenant les années 1980 leurs activités de placement de titres, ce qui a favorisé un développement excessif d'une finance de marché peu surveillée ou caractérisée par un contrôle « lâche »
- Le décloisonnement : renforce l'interdépendance de tous les compartiments financiers ce qui favorise les phénomènes de contagion. Il permet aussi par exemple de supporter des déficits de balance de paiements pendant une longue période sans qu'un mécanisme correcteur soit mis en pratique
- La déréglementation : La libéralisation financière a supprimé le contrôle des changes et a facilité la liberté de flux de capitaux à court terme. Celle-ci a donc affaibli les contrôles de bilan et la solvabilité qui était assurée jadis par les banques. Cette déréglementation a favorisé aussi des pratiques abusives sur les marchés de capitaux qui ont contribué à aggraver la spéculation exemple la technique de vente à découvert pratiquée essentiellement par des Hedge Funds/Banque d'investissement/Fonds de pension/Compagnie d'assurance ou encore par des investisseurs individuels.
[...] Comme sujet d'ouverture on pourrait parler des différents facteurs d'inquiétudes face au système financier tel que : -l'instabilité des taux de change - Le risque de guerre monétaires : Ne faudrait-il pas adopter une nouvelle monnaie de référence internationale? - L'endettement des États Bibliographie - Entretien avec Monsieur Duwicquet qui a nous a conseillé de parler de la globalisation financière, du gaz de schiste. - Le capitalisme est-il encore d'actualité? [...]
[...] Or les agences de notations n'ont pas intérêt à être trop regardante puisqu'elles sont payées par les tiers en fonction du volume écoulés de titres. Effectivement il y a conflit d'intérêt car la note est payée par les émetteurs de titres et non plus comme dans les années 1970 par les investisseurs. - la crise de confiance : Devant l'opacité et l'incertitude concernant les produits de crédits complexe, les banques ont décidées de ne plus se prêter entre elles, ce qui a eu un impact sur la consommation, l'investissement puis un impact sur le commerce mondial (économie réelle). [...]
[...] Mais à partir de la décennie suivante, les financements ont fait appel aux marchés financiers. Autrement dit, ce qui a changé en profondeur le système économique depuis les années 1980, c'est la financiarisation de la dette extérieure qui a induit une instabilité des flux de capitaux. Ainsi, après la crise Asiatique qui s'est amorçée en 1997, les capitaux internationaux ont massivement été rapatriés des pays émergents - qui ont décidés d'une voix unie de ne plus avoir de déficit extérieur - vers les pays occidentaux. [...]
[...] La régulation financière aux Etats-Unis est la plus efficace car elle a été appliquée rapidement. De plus les américains pour éviter un impact négatif de long terme sur leur économie (acheter du pétrole à l'Arabie Saoudite coûtait cher en actifs) ont produit leur propre pétrole grâce à l'extraction du gaz de schiste. Mais cette méthode a un effet très négatif sur l'environnement, mais là ce n'est pas le sujet, nous en reparlerons lors de notre revue de presse. Pour une possibilité de sortie de crise, tous les efforts mis en œuvre ne sont pas suffisant, une régulation du système financier en profondeur est nécessaire, mais on en ai loin. [...]
[...] La crise financière qui trouve elle même son origine dans l'activité des banques s'est répercutée sur les bourses mondiales. Puis ces dernières se sont muées en crise économique (économie réelle). On compare souvent la crise des subprimes avec celle de 1929, pourtant deux phénomènes les distinguent l'une de l'autre. Premièrement, du fait de l'existence d'une interconnexion plus forte des économies qu'en 1929, la crise de 2008 s'est diffusée plus rapidement à l'ensemble du monde. Deuxièmement, les pouvoirs publics ont réagi plus vite qu'en 1929. Les pouvoirs publics ont d'abords cherché à sauver le système financier. [...]
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