Bruxelles, économie belge, Belgique, démographie bruxelloise
Dans le cadre de mon travail sur l'économie de Bruxelles, je vais dans un premier temps aborder la structure démographique de la Région avec des chiffres clés. Je vais continuer l'analyse en essayant de mettre en évidence l'importance qu'exerce l'internationalisation de Bruxelles dans différents domaines. Suivra une étude plus ciblée de la structure économique bruxelloise ainsi qu'une analyse de l'aire métropolitaine bruxelloise.
À la lumière de ces pistes d'analyses, j'essaierai de faire ressortir des éléments de conclusion.
La région de Bruxelles-Capitale est composée de 19 communes et s'étale sur une superficie de 161,4 km. La population de la région de Bruxelles capitale tourne autour des 1,050,000 habitants (au 1er janvier 2008). La moyenne d'âge de la population bruxelloise en date de l'année 2006 est de 37,8 ans, ce qui fait d'elle la plus jeune du pays. Un des éléments pouvant expliquer cette caractéristique relève de la forte immigration interne internationale ainsi qu'au rôle déterminant que joue la région en termes d'offre d'enseignement, attirant ainsi nombre de jeunes adultes pour leurs études.
[...] Par ailleurs, il apparaît que de plus en plus d'entreprises wallonnes s'installent dans la grande périphérie bruxelloise, tout comme un nombre élevé de travailleurs wallons possédant un niveau élevé de qualification. Néanmoins il est intéressant d'ouvrir l'analyse à la région bruxelloise élargie pour avoir toutes les données nécessaires. En définissant l'agglomération bruxelloise de manière plus étalée, on peut y inclure un certain nombre de communes flamandes et wallonnes. La performance économique de cette zone s'avère nettement supérieure à la Région stricte de Bruxelles-Capitale et ses 19 communes. [...]
[...] Thisse, I. Thomas, Bruxelles et Wallonie : une lecture en termes de géo-économie urbaine se référant à M. Mignolet et M.-E. Mulquin, PIB et PRB de la Wallonie : des diagnostics contrastés Regardséconomiques, nº Voir annexes : Figure 2 Chr. Vandermotten, E. Leclerq, T. Cassiers, B. Wayens, “Etats généraux de Bruxelles, L'Economie bruxelloise” Voir annexes : Figure 1 Chr. Vandermotten, E. Leclerq, T. [...]
[...] Ces mesures politiques pourraient avoir des effets très bénéfiques sur la Région si elles arrivent notamment à lutter contre l'exclusion sur le marché du travail, à stimuler l'emploi (qui continue néanmoins à croître même si c'est à un rythme moins élevé qu'en périphérie) et plus spécifiquement celui des travailleurs ayant un niveau de qualification moins élevé. Un renforcement des liens de coopérations entre Universités pourrait également mener à des résultats bénéfiques via des spin-offs. Il apparaît clairement que l'avenir de Bruxelles sera déterminant pour l'avenir de notre pays. [...]
[...] Thomas, Bruxelles et Wallonie : une lecture en termes de géo-économie urbaine, p75-93, 2007/1 -E. Corijn, C. Vandermotten, J-M Decroly, E. Swyngedouw, “Etats généraux de Bruxelles, Bruxelles ville internationale”, Brussels Studies février 2009 -C. Hein, Une capitale européenne polycentrique et opportuniste Brussels Studies décembre 2006 -D. Baudewyns, Structure économique et croissance dans l'aire métropolitaine bruxelloise, Spécialisation ou diversité ? Brussels Studies février 2009 Devillé, chômage bruxellois entre inadéquation de qualification et déqualification en cascade. À propos de la nécessité de combiner les politiques sélectives et globales de l'emploi en Région de Bruxelles- Capitale”, Brussels Studies janvier 2008 -Chr. [...]
[...] La population de l'aire métropolitaine bruxelloise est de 2,3 millions d'habitants et occupe environ 30% de l'emploi salarié belge. La Région stricte de Bruxelles-Capitale occupe 59%[11] de ces emplois salariés. Il est admis qu'environ la moitié des 350,000 navetteurs entrant chaque jour en région de Bruxelles-Capitale réside en périphérie (Brabant-Wallon et Brabant Flamand). La croissance économique depuis 1995 est de en en aire métropolitaine bruxelloise et comme nous l'avons vu précédemment, le tertiaire occupe la place la plus importante dans la région bruxelloise élargie avec 85%[12] de la valeur ajoutée métropolitaine à prix courants dans ce secteur. [...]
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