Afin d'endiguer l'hyper-inflation dans son pays, Carlos Menem, alors président argentin, a fait adopter en mars 1991 la loi de convertibilité dont l'objet était de rétablir la crédibilité des autorités monétaires, et ainsi de réduire les anticipations inflationnistes.
Cette loi de convertibilité assurait la parité entre le peso argentin et le dollar des Etats- Unis. Grâce à ce système, l'Argentine a pu sortir de l'instabilité monétaire et lutter plus
efficacement contre les chocs (...)
[...] Les pays se sont fixé comme objectif le respect de certains indicateurs. Sortie de la crise 1. Au plan de la croissance et de l'emploi, La croissance locale résulte en grande partie de l'excellente conjoncture mondiale et en particulier de la forte hausse des cours internationaux des denrées agricoles et de la compétitivité de l'industrie depuis la dévaluation de la monnaie. l'emploi repart malgré un taux de chômage qui demeure préoccupant actuellement en 2004) Mais avec le réaménagement du service de la dette et l'ajustement monétaire, la situation semble consolidée. [...]
[...] Enfin, la réforme du système de fonds de pension. En Amérique Latine, les pays ont majoritairement opté pour des systèmes par capitalisation afin de réformer leur système de retraite. L'Argentine a décidé de transférer la gestion de ses fonds à des organismes privés et non plus à la sécurité sociale. III) La situation de l'Argentine de nos jours Reformes structurels de stabilité L'Argentine doit restructurer le système bancaire et la dette publique, le système fiscal et renégocier les contrats de concession des services publics. [...]
[...] Mais le gouvernement doit revenir à des contrats en pesos pour éviter des transferts patrimoniaux. Avec la dévaluation du peso de les dettes contractées en dollar augmentent de 40%. Le gouvernement a était obligé d'interdire les retraits en liquide pour risque d'hyperinflation. En effet, la population se débarrasse du peso en l'échangeant contre des dollars. La vitesse de circulation du peso augmente et le dollar s'apprécie par rapport au peso. Le dollar devient la référence et la devise de confiance. [...]
[...] Un deuxième facteur de risque réside dans le processus de restructuration de la dette publique. Enfin, le rétablissement de la situation économique du pays alimente une impatience sociale, mais qui peut être perçue comme un facteur de risque pour l'équilibre à court terme. Conclusion Le gouvernement Kirchner veut redonner leur place aux institutions politiques, syndicales et judiciaires. Il est décidé à respecter l'équilibre budgétaire, mais les négociations économiques avec le gouvernement argentin demeurent agressives, quels que soient les interlocuteurs qui font face aux autorités. [...]
[...] Tout d'abord, le FMI n'avait pas suffisamment de plans d'urgence, il a eu une mauvaise évaluation des risques. D'autre part, le prêt du FMI instauré en 1991 pour soutenir sa politique de taux de change fixe a était abandonné en janvier 2002, ce qui a plongé le pays dans sa plus grande crise. Le FMI a cessé toute aide financière en 2001. Ainsi, la stratégie initiale du FMI avait échoué et le système de change fixe et la dette Argentine ne pouvait être considérée comme viable. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture