Nous allons nous concentrer sur l'Allemagne de l'Ouest car c'est elle qui disposait de la quasi totalité des facteurs de productivité. La compétitivité allemande est donc née en BRD.
En 40 ans, la BRD est passée de la position de pays dévasté au rang de troisième puissance économique mondiale. Ce « miracle allemand » fut possible grâce à (...)
[...] Dans ce contexte, de moins en moins de produits sont fabriqués localement. Cela se caractérise par une hausse des importations de biens intermédiaires en provenance des PECO et une baisse de celles venant des pays développés. Les entreprises allemandes ont eu recours de façon plus massive à l'économie de bazar que les entreprises françaises en utilisant les délocalisations vers les PECO ( Chine et Inde essentiellement). Cela a provoqué quelques problèmes au niveau local, à savoir : La croissance interne pénalisée Pour redevenir et rester compétitive, l'Allemagne a dû baisser son coût du travail et par conséquent les salaires des personnes actives. [...]
[...] Sans perspective de hausse de leur salaire, les allemands ont préféré épargner plutôt que de consommer. La demande des consommateurs baissant, le PIB de l'Allemagne connaît, depuis une quinzaine d'années, une faible hausse. Cette situation est similaire à celle de la France. Ce problème fondamental d'une croissance insuffisante entraîne une incapacité à créer des emplois. La hausse du taux de chômage Pour rester compétitive, l'Allemagne pratique l'économie du bazar C'est à dire qu'elle importe beaucoup des NEM avant de les réexporter. [...]
[...] Cependant, à pratiquer l'économie de bazar, elle fragilise son marché intérieur en provoquant une faiblesse de la croissance qui repose essentiellement sur le raffermissement de la demande intérieure, auquel vient s'ajouter le problème du chômage concentré en ex-DDR, qui prouve que l'Allemagne doit encore résoudre le problème de la réunification non achevée et qui continuera à poser problème si l'Allemagne continue à pratiquer cette stratégie économique. [...]
[...] tiennent aussi une place importante. Elles sont en général issues de la combinaison d'une structure de capital familiale et d'un mode de gestion professionnel. Elles sont orientées sur du plus long terme que les entreprises cotées en bourse, et se concentrent sur des marchés durables et peu sensibles aux variations. Ces niches ont pour politique de se comporter comme un grand groupe et de ne pas perdre les parts de marché qu'elles ont acquis. D'où le fait qu'elles soient souvent exportatrices. [...]
[...] Ces PME/PMI regroupent 45% des emplois industriels et constituent donc un des aspects de la réussite industrielle allemande. PARTIE II : LES REFORMES QUI ONT SUIVI LA REUNIFICATION La réunification fut très coûteuse. L'État a dû investir milliards de DM pour ramener le niveau de la DDR à celui de la BRD. Cet investissement a servi à la construction de nouvelles infrastructures, au règlement des dettes de l'ex-DDR et à l'aide aux ménages estallemands. Ces dépenses ont été financé par : - l'augmentation des impôts, - la baisse des dépenses dans le domaine social - l'emprunt. [...]
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