L'éclosion effective de la Zléa, est freinée par une myriade d'entraves, d'ordre économique relatives à la disparité régnant entre ses membres, à la multiplicité des accords et aux règles d'investissement, ainsi que d'autres, d'ordre politique liés à la nature du modèle libéral, qui faisant preuve d'un mercantilisme virulent et de peu de transparence exacerbe les craintes des gouvernements latino-américains, et enfin, en raison, d'une réglementation tendant à entraîner, la défection des services sociaux, l'assimilation culturelle et l'annihilation de toute tentative de développement durable (...)
[...] Par ailleurs, la multiplicité des accords commerciaux conclus entre les pays de la région, est de nature à rendre complexe toute intégration. Ainsi, antérieurement aux accords commerciaux de la ZLEA, plusieurs accords ont été entérinés par les pays membres, tels, l'Aléna, le Mercosur, le CARICOM, et plusieurs autres Traités bilatéraux d'investissement, notamment ceux qui existent entre les États-Unis et le Chili, et qui viennent compliquer davantage les relations commerciales internationales au sein des Amériques. Enfin, en matière d'investissements les règles proposées par la ZLEA sont de nature à favoriser les multinationales. [...]
[...] Ainsi, les règles essentielles nécessaires à la réalisation d'un développement durable sont mises en danger, en raison du fait que lorsqu'un règlement national sur l'environnement est impossible à contrer, les dispositions de l'accord de libre-échange vont permettre de le contourner. De cette manière, le règlement sur l'environnement des uns est perçu comme un obstacle commercial non tarifaire pour les autres. En conséquence, sur le plan socioculturel, il va sans dire que la mise sur pied de la Zléa rencontre des problèmes sérieux. En conclusion, il est évident que l'éclosion de la Zléa n'est pas une mince affaire. [...]
[...] Depuis sa création en 1994, les négociations se sont avérées difficiles et le dossier a peu avancé, en raison d'un manque de confiance chronique en les États-Unis, considérés comme une puissance hégémonique voulant asservir et assujettir l'Amérique du Sud à son économie. De ce fait, le futur de la Zléa semble très loin d'être assuré, d'autant plus, que les pays d'Amérique du Sud tendent à s'organiser au sein de la société sud-américain des nations. Cela dit, on serait en droit de se demander si cette nouvelle institution, qui est la société sud-américaine des nations, est susceptible de faire contrepoids aux puissances du Nord, à savoir les États-Unis et l'union européenne. [...]
[...] En effet, la Zléa pilotée par les États- Unis d'Amérique, est sujet de craintes pour les gouvernements latino- américains. Ces derniers, en raison de la nature des accords édictés, ont peur de perdre le peu qui leur reste de souveraineté, et par voie de conséquence voir leur pays se transformer en une simple annexe des États- Unis, soumis aux ingérences de la Maison-Blanche. Par ailleurs, depuis la proposition de la création de la Zléa en 1994 par les États-Unis, cette dernière prône un système mercantiliste, trouvant ses bases dans sa suprématie politique, n'hésitant point à faire usage de la dette, et des plans d'ajustement structurel, au travers du FMI et de la banque mondiale, pour faire et défaire les gouvernements, et se garantir une assise militaire dans la région. [...]
[...] L'éclosion effective de la Zléa, est freinée par une myriade d'entraves, d'ordre économique relatives à la disparité régnant entre ses membres, à la multiplicité des accords et aux règle d'investissement, ainsi que d'autres, d'ordre politique liés à la nature du modèle libéral, qui faisant preuve d'un mercantilisme virulent et de peu de transparence exacerbe les craintes des gouvernements latino-américains, et enfin, en raison, d'une réglementation tendant à entraîner, la défection des services sociaux, l'assimilation culturelle et l'annihilation de toute tentative de développement durable. Pour étayer cette thèse, seront passés en revue dans l'ordre, les obstacles empêchant l'émergence de la Zléa, sur le plan économique, politique et socioculturel. La disparité économique sans égale entre les pays membres de la ZLEA, la multiplicité des accords commerciaux et les règles édictées en matière d'investissements, ne jouent point en faveur d'une intégration effective. En effet, économiquement parlant, la ZLEA se veut être l'amalgame de 34 économies disparates. [...]
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