Dissertation d'Histoire (classe préparatoire d'Haute Ecole de Commerce - HEC) réalisée en vue d'un entraînement pour les épreuves de l'ESCP (European School of Management). Elle a pour sujet l'économie des USA dans l'espace continental des Amériques au XXème siècle.
[...] La priorité logique donnée à l'économie nationale sur le territoire s'observe à toutes les échelles et dans tous les domaines aux Etats-Unis depuis le début du siècle. Le développement national devant permettre l'ouverture au commerce mondial et son économie. Les mesures protectionnistes sont employées très tôt aux Etats-Unis et aujourd'hui le pays tente naturellement de défendre ses produits dits typiques dans les exportations. L'exemple récent du conflit à propos du bœuf aux hormones avec l'Europe est adéquat. D'autre par, la priorité est aussi donnée à la main d'œuvre nationale, en témoignent les lois successives sur les quotas d'immigration de 1919 et 1924 ainsi que le Brain Drain, respectivement pour les ouvriers et les cadres (du moins, s'ils ne sont pas américains avant leur entrée aux Etats- Unis, ces ouvriers et employés le deviennent des suites de l'attractivité du pays. [...]
[...] Ainsi, c'est une situation hétérogène que celle des EU sur leur continent. Il semble que l'influence décroît au même rythme que l'éloignement sur le continent : des Etats du continent au même titre finalement que tous les autres pays du monde partenaires commerciaux de EU. [...]
[...] L'aspect de la réciprocité économique est aussi perceptible dans les relations avec le Canada : une exploitation parfois concentrée et efficace du potentiel hydroélectrique du Nord des Grands Lacs est mise en œuvre, au Québec notamment. Néanmoins, la zone économique préférentielle du Nord du continent dans laquelle s'intègre l'économie des EU a ses limites. Pour le Mexique du moins, le transfert de compétence ne concerne pas la technologie de pointe, faute notamment de moyens pour l'appliquer ou de la préserver au Mexique. [...]
[...] Un exemple récent de cette façade institutionnelle plus que la réalité de l'économie américaine dans le Sud du continent est représentée par la ZLEA, récemment mise en œuvre. D'autre part, l'Amérique Latine est le foyer d'entreprises d'import/export multinationales d'origine américaine. En effet, des firmes telles que Mosanto ou United Fruit exploitent légalement au nom du seul profit américain les ressources en agrumes et fruits de ces pays. Selon cette même perspective, des exportations massives du géant EU en produits alimentaires tels que le soja ou le blé tendent à pénaliser une consommation de produits locaux : ce qui au-delà d'une intégration forcée pose le problème de l'influence culturelle non forcément voulue par les pays andins. [...]
[...] Les pôles de développements et universités permettent une circulation optimale des cerveaux comme en témoignent la Route 128, la Sillicon Valley ou encore le MIT. Le capital risque et la main d'œuvre flexible (du moins celle qualifiée) est aussi un atout. Les EU sont par exemple des pionniers dans la création d'entreprises issues d' incubateurs Cependant, dans les trente dernières années principalement, au-delà de l'espace national et de l'ouverture au monde, les EU ont accru la densité de leurs relations d'intégration économique continentale. [...]
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