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Ces FTN (firmes transnationales) sont des acteurs emblématiques de la mondialisation : elles se transforment depuis 30 ans, on constate l'apparition d'une logique plus globale (qui explique le changement de dénomination), elles sont emblématiques de l'évolution vers un marché de plus en plus mondial puisque les produits sont de plus en plus mondiaux. Il leur reste toutefois un ancrage national donc la logique mondiale est limitée. Permet de réfléchir aux nouvelles stratégies employées : quelles sont les stratégies économiques et géographiques ; quelles sont leurs évolutions ; y a-t-il une stratégie unique ? Il y a des acteurs qui ont une logique dépassant celle des États, les FTN auraient un pouvoir supérieur à celui des États, ils seraient capables d'imposer leur volonté.
Les FTN ont évolué avec les nouvelles logiques de l'économie mondiale (qu'elles ont contribué à mettre en place), cela aboutit à un changement de la structure des FTN, on constate le développement de firmes plus globales. Mais a-t-on aujourd'hui une entreprise vraiment dénationalisée qui ne réfléchit qu'en termes financiers ?
[...] Plus le pays est grand, moins les entreprises sont transnationalisées, car elles ont un marché intérieur important. La transnationalisation dépend aussi des secteurs : les secteurs de l'électronique ou du pétrole sont beaucoup plus transnationalisés. La base nationale reste importante : en 2011, pour les 100 plus grandes firmes transnationales, le marché national représentait des salariés des ventes ; les sièges sociaux sont encore en grande partie dans les pays d'origine même s'ils ont tendance à se déplacer dans les paradis fiscaux et selon la fiscalité (Pays Bas, Suisse . [...]
[...] Mais l'innovation coûte de plus en plus cher alors qu'elle est de plus en plus indispensable. La mondialisation a des conséquences sur la stratégie des firmes : sur les chances de retrouver des profits, la possibilité d'élargir le champ d'action, de trouver des employés pas chers, c'est pourquoi les FTN ont largement promu la libéralisation. Mais la mondialisation provoque également un risque accru, car la concurrence est plus vive, les marchés sont plus instables, on accroit les risques lorsqu'on investit dans des pays qui ont des monnaies et des taux d'intérêt différents. [...]
[...] Les firmes se sont internationalisées en raison de la loi de Vernon et pour contourner le marché : développer des filiales et acheter des entreprises locales permet d'éviter le marché, de contrôler le prix des sous-traitants et donc de réduire les risques et sécuriser les prix. Il existe pour cela deux grandes stratégies, la stratégie par les IDE : soit on crée de toutes pièces une filiale, soit on en rachète une ou on s'associe joint- venture). Cette stratégie explique l'essor des IDE à partir des années 1980, cette internationalisation de croissance fait passer de 200 milliards d'IDE en 1980 à 1800 milliards de dollars en 2007. [...]
[...] Apparues dans la 2e moitié du 19e siècle, elles ont connu un essor après la DGM avec les FTN américaines, et depuis les années 1960, elles connaissent un essor exceptionnel : de FTN à la fin des années 1960, elles sont passées en 2011. Cette évolution est liée aux logiques de mondialisation qui s'accélèrent, à la libéralisation de l'économie mondiale, aux progrès techniques (il est plus facile d'organiser une production à l'échelle mondiale avec l'essor de l'informatique et d'internet qui permet de guider la production de manière instantanée et avec les progrès des transports). [...]
[...] Chaque secteur est dominé par des très grandes entreprises qui ont des participations croisées (sont actionnaires d'autres entreprises) : 700 entreprises dominent. Les stratégies sont différentes selon les secteurs, et même dans un même secteur, les entreprises n'ont pas la même stratégie : Susan BERGER dans Made in monde opposait dans le domaine des ordinateurs DELL (qui avait tout délégué à des entreprises à Taiwan, rapatriait produit aux Etats Unis pour le faire monter) et SAMSUNG ou SONY avec des conglomérats qui font davantage produire dans leurs pays ; NIKE ou GAP (délocalisent complètement leurs productions) face à ZARA (les basiques sont produits en Chine, tout ce qui est à gamme courte est produit à proximité pour une logique de réactivité). [...]
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