Les théories du commerce international tentent d'expliquer pourquoi les pays échangent entre eux. La première raison soulignée concerne leurs différences, qui s'expriment par les prix relatifs des différents produits. Les théories traditionnelles ont surtout cherché ces différences dans les disparités des économies en terme d'offre, c'est à dire en terme de fabrication des produits, tandis que les nouvelles théories de l'échange international les expliquent à partir des structures du marché
[...] Chaque firme va alors prendre une part du marché dans le pays partenaire. Le modèle devient un modèle de duopole où chaque firme prend une part du marché dans le pays étranger. L'équilibre sera retrouvé lorsque chaque firme aura la moitié du marché du pays partenaire. Dans ces conditions le commerce sera parfaitement croisé et intra branche. La concurrence monopolistique Le commerce intra branche apparaît comme un échange de produits similaires mais non identiques, c'est-à-dire différenciés. Les produits peuvent être différenciés horizontalement, c'est à dire essentiellement par leur qualité. [...]
[...] Plus encore, lorsqu'un pays connaît une croissance d'un facteur de production, c'est la production du bien intensif dans ce facteur qui croit ; le pays obtient ainsi un glissement de son avantage comparatif en faveur de ce produit. Ce résultat est connu sous le nom de théorème de Rybszynski. Le premier auteur à avoir fait des tests empiriques de ce modèle fût Léontief. Il voulait montrer que les Etats-Unis, pays alors relativement riche en capital par rapport aux autres pays développés, exportent des biens plus intenses en capital que les exportations. Or Léontief aboutit à un paradoxe resté célèbre : les exportations américaines s'avèrent plus intenses en travail que les importations. [...]
[...] Les pays sont supposés ne pas avoir les mêmes dotations relatives de facteurs et donc ne pas obtenir les mêmes coûts relatifs de production pour les produits. Les deux facteurs retenus sont le capital et le travail. En notant K le capital et L le travail, si, par hypothèse, les pays du Nord ont u stock relatif de capital K/L supérieur à celui des pays du sud les pays du nord sont alors relativement abondants en capital et les pays du sud sont relativement abondants en travail. [...]
[...] Dans les deux cas les firmes se livrent à une concurrence monopolistique en fabriquant les mêmes types de produits, mais en les différentiant le plus possible pour capter une plus large part de marché. Le renouvellement des approches traditionnelles par l'introduction de plus de deux pays dans le modèle de Ricardo permet d'obtenir des chaînes d'avantages comparatifs (échelle d'Edgeworth). On peut également établir une hiérarchisation des avantages comparatifs, ce qui permet de synthétiser le modèle ricardien avec le commerce intra branche. [...]
[...] Théories de la spécialisation internationale Introduction Les théories du commerce international tentent d'expliquer pourquoi les pays échangent entre eux. La première raison soulignée concerne leurs différences, qui s'expriment par les prix relatifs des différents produits. Les théories traditionnelles ont surtout cherché ces différences dans les disparités des économies en terme d'offre, c'est à dire en terme de fabrication des produits, tandis que les nouvelles théories de l'échange international les expliquent à partir des structures du marché. Les théories traditionnelles du commerce international : l'échange international est fondé sur l'échange de différences Ricardo et la théorie de l'avantage comparatif L'avantage absolu tel que le décrit Adam Smith est la possibilité pour un pays de produire un bien avec moins de facteurs de production que partout ailleurs dans le reste du monde. [...]
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