Théories, marché, libre, concurrence, constat, empirique
Depuis la signature des accords des accords du GATT en 1948, nous vivons dans une économie de marche de plus en plus ouverte. La concurrence entre les nations s'accroit, et des marches auparavant nationaux, voire régionaux, deviennent mondiaux. Or, si l'on regarde uniquement la croissance des richesses des pays occidentaux depuis 1948, elle est impressionnante.
Malgré cela, de nombreux pays ont encore un retard économique important, qui n'est probablement pas dû uniquement à des problèmes nationaux.
Face à cette dualité de situations dans l'économie mondiale, demandons-nous dans quelle mesure marche et concurrence sont-ils bénéfiques à l'économie ?
[...] Favorable à un protectionnisme éducateur, permettant à l'industrie nationale de se développer de manière à être capable de résister à la concurrence étrangère (cas de la Corée du Sud dans les années 1970) Ensemble des mesures visant à protéger la production d'un pays contre la concurrence étrangère formes: protectionnisme tarifaire: droits de douane, en valeur ou spécifiques; limités par les accords de l'OMC; protectionnisme non-tarifaire: quotas d'importation, interdiction totale d'importation (marchés publics), formalités administratives dissuasives; protectionnisme gris/administratif: normes écologiques, sanitaires, techniques, industrielles; subventions, aides au développement . Ainsi, si l'on en croit les économistes classiques et néo-classiques, concurrence libre et économie de marché sont bénéfiques à tous. C'est en effet le cas de nombreux pays. Mais dans ce cas, pourquoi certains usent-ils encore du protectionnisme ? D'autre part, comment expliquer le retard croissant pris par des pays en développement ? Le rôle du marché et de la libre concurrence seraient donc à relativiser. [...]
[...] Théories du marché et de la concurrence 1. De Smith à Walras La main invisible Une main invisible semble forcer les riches à concourir à la même distribution des choses nécessaires qui aurait eu lieu si la terre eut été donnée en égale portion à chacun de ses habitants; ainsi, sans en avoir l'intention, sans même le savoir, le riche sert l'intérêt social et la multiplication de l'espèce humaine Recherche de l'intérêt personnel: profit, et donc concurrence intérêt général La théorie des avantages absolus Chaque pays a intérêt à se spécialiser dans le production d'un bien ou il possède un avantage absolu, c'est-à-dire les coûts de production les plus faibles, et à importer les autres produits. [...]
[...] Permis car les échanges sont un mécanisme social. Limite: CPP, monnaie neutre, pas de spéculation 2. Le MCPP Théorie de Knight hypothèses atomicité: multiples offreurs et multiples demandeurs, tous price taker fluidité: libre entrée et libre sortie du marché homogénéité des produits transparence: information parfaite et gratuite mobilité parfaite des facteurs de productions 3. Autres théories Chamberlin: la concurrence monopolistique Les producteurs s'efforcent de différencier leurs produits de ceux de la concurrence pour obtenir un sorte de monopole, être seul à proposer un bien ou un service ayant telles ou telles caractéristiques: les produits ne sont pas homogènes. [...]
[...] duopole de Cournot ET de Bertrand Cas de concurrence monopolistique (exemple: marché de l'automobile) 2. Les instances internationales, application des théories libérales Particulièrement l'OMC. S'occupe du commerce des marchandises, services, biens industriels et agricoles, propriété intellectuelle. abaissement des droits de douane; suppression des restrictions d'importation et d'exportation; clause de la nation la plus favorisée: un pays qui accorde un avantage commercial à un autre pays doit l'étendre aux pays signataires de l'accord; clause du traitement national: chaque pays s'engage à appliquer les mêmes règles (fiscalité, normes) sur son territoire, aussi bien pour les produits et entreprises étrangers que pour les produits et entreprises nationaux; interdiction du dumping; transparence des lois nationales . [...]
[...] Cela conduit à un équilibre asymétrique. Monopole naturel On parle de monopole naturel lorsque les économies d'échelle (cout marginal faible) et les couts d'investissement de départ sont très forts, à tel point qu'elles vont permettre à une seule grande entreprise de s'emparer du marché. Ou alors, c'est à l'Etat d'investir: eau, poste, électricité . C'est tout le problème de la privatisation des entreprises publiques: c'est l'Etat qui a financé les investissements originaux. Classification de Stackelberg II) Constat empirique 1. Complémentarité des analyses théoriques J. [...]
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