On assiste depuis les années 1950 à une croissance rapide des échanges internationaux, croissance deux fois plus rapide que celle de la production mondiale (soit du PIB). Il en résulte un accroissement du degré d'ouverture des pays et donc de l'interpénétration des économies nationales. D'accords bilatéraux (entre deux pays seulement) on est passé au multilatéralisme avec la régionalisation de l'économie et la constitution de zones de libre échange ou le commerce rencontre très peu d'entraves ; l'Union Européenne en est l'exemple phare. Il en découle cependant aussi une certaine dépendance des économies nationales à l'économie mondiale.
On entend donc par commerce international l'ensemble des échanges (importations et exportations) de biens et de services entre nations. Il a, depuis son apparition, donné lieu à de nombreuses théories expliquant les intérêts qu'ont les nations à commercer ou non entre elles. Ces théories présentent un double visage : une grande diversité tenant aux oppositions inéluctables entre les différents courants de pensée économique, une nouvelle application ne rendant pas nécessairement caduques les précédentes, associée à un fond commun qui se manifeste par la similitude des questions traitées (comment sont déterminés les prix des flux internationaux ou quel est l'effet du commerce international sur les économies nationales par exemple). On pourrait trouver étrange la cohabitation de théories très différentes mais, toutes ayant un jour été vérifiées, l'auteur d'une nouvelle contribution en vient à proposer une vision du type éclectique, fondée sur des éléments communs à toutes les analyses testées. Pour qualifier brièvement la démarche de la plupart des auteurs, on peut faire référence à une formule célèbre de B. Lassudrie-Duchêne : « l'échange international est une « demande de différence car, là où tout se révèle identique il est inutile de rien échanger ». En effet, la différence entre les nations explique l'intérêt qu'elles ont à échanger pour améliorer leur situation de l'autarcie à l'économie ouverte.
Quelles sont ces grandes théories qui ont un jour régi ou expliqué a posteriori le comportement des acteurs économiques dans le cadre du commerce international ?
[...] Conclusion Les théories présentées ne couvrent pas la totalité des explications des échanges internationaux, qui sont nombreuses et parfois trop complexes pour être définies clairement en peu de mots. Par ailleurs, aucune d'entre elles ne s'impose particulièrement au vu de ses qualités. La tendance actuelle des auteurs, en raison des lacunes des grands modèles explicatifs que nous venons d'aborder, est à la multiplication d'approches moins ambitieuses mais qui permettent de comprendre des phénomènes très significatifs dans la période contemporaine. Annexe : Précisions à propos de la théorie des avantages comparatifs ( Ricardo (1772-1823) développa la théorie des avantages comparatifs qui stipule que les pays n'ayant pas d'avantage absolu doivent se spécialiser dans la production où ils disposent du désavantage le plus faible en termes de coûts unitaires et les autres pays dans l'avantage absolu le plus élevé. [...]
[...] On entend donc par commerce international l'ensemble des échanges (importations et exportations) de biens et de services entre nations. Il depuis son apparition, donné lieu à de nombreuses théories expliquant les intérêts qu'ont les nations à commercer ou non entre elles. Ces théories présentent un double visage : une grande diversité tenant aux oppositions inéluctables entre les différents courants de pensée économique, une nouvelle application ne rendant pas nécessairement caduques les précédentes, associée à un fond commun qui se manifeste par la similitude des questions traitées (comment sont déterminés les prix des flux internationaux ou quel est l'effet du commerce international sur les économies nationales par exemple). [...]
[...] Il peut ainsi justifier une intervention de l'Etat pour soutenir certains secteurs subissant des distorsions de concurrence dans les marchés internationaux. L'apport des théories de la différenciation dans la compréhension du commerce international est discuté. Elles prolongent, complexifient et affinent les hypothèses traditionnelles mais restent tout aussi empiriquement discutables. L'émergence des Firmes Multinationales (FMN) a donné lieu à de nouvelles théories du commerce international pour tenter d'expliquer les échanges dans un contexte de mondialisation modifiant voire marginalisant le rôle des nations. [...]
[...] Les facteurs travail et capital sont hétérogènes, et ne peuvent donc pas être réduits à 2 dotations différemment réparties selon les nations. Un capital foncier, une terre, est plus ou moins fertile selon sa géographie. Des travailleurs sont plus ou moins qualifiés selon la formation que leur a assurée leur pays. Le paradoxe de Leontief conclut en assimilant un travailleur américain à quatre travailleurs normaux _en dehors des facteurs traditionnels la Recherche&Développement confère un avantage comparatif technologique aux nations innovantes. Vernon apporte sa contribution à la nouvelle théorie du commerce international en y exposant sa théorie du cycle du produit. [...]
[...] Il est en effet fondamentalement favorable au commerce international, tant que celui-ci reste libre, puisqu'il permet de consommer des biens non produits sur le territoire national ou qui le seraient moyennant un coût plus élevé. Les théories fondées sur les différences internationales de coûts : entre libre échange et protectionnisme 1. Théories classiques et néoclassiques : en faveur du commerce international ( Smith est le fondateur de l'analyse économique des échanges internationaux avec la théorie de l'avantage absolu. Dans Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776) il s'oppose à la thèse des mercantilistes en montrant les avantages d'une division internationale du travail entre les pays. [...]
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