Dissertation sur les effets économiques du taux de change euro/dollar. Ce document établit un diagnostic de la situation actuelle puis analyse les perspectives d'évolution du taux de change euro/dollar. La dernière partie propose des recommandations susceptibles de palier aux problèmes économiques européens et américains.
[...] Il suit au cours du temps une courbe en J inversée. Lors d'une appréciation continue qui est le cas de la devise européenne entre 2002 et 2004, le cumul des impacts sur l'économie entraîne dans un premier temps une succession d'effets positifs à court terme qui peuvent compenser, un temps, l'enchaînement à la baisse. En dépit de la hausse du taux de change effectif de l'euro, il n'y a pas eu de nette amélioration des termes de l'échange. Cette baisse du prix des exportations extra-zone a certes permis une moindre dégradation de leur compétitivité-prix mais elle n'a pas suffi à compenser les effets négatifs de l'appréciation de l'euro. [...]
[...] Cependant, les responsables politiques ne paraissent pas d'accord sur les effets économiques en Europe de la faiblesse du taux de change euro-dollar. La politique de change américaine ne trouve pas de contrepartie en Europe. Pour le moment, celle-ci avance en ordre dispersé. Si la Banque centrale européenne par la voix de son président, Jean- Claude Trichet, a clairement dénoncé, jeudi 4 novembre, une "volatilité excessive" des taux de change. Les responsables politiques ne paraissent pas, eux, d'accord sur une position commune. [...]
[...] Les perspectives sont nuancées pour la monnaie européenne en monnaie de réserve de rechange. Une monnaie nationale devient la monnaie de réserve d'autres pays lorsqu'elle a été consacrée comme telle par la finance et le commerce globalisés, en raison de sa puissance économique et financière relative. Les Etats sont désireux de s'en constituer des réserves, car c'est un actif de choix utilisable dans n'importe quel pays entretenant des relations économiques internationales, et donc, lui aussi, intéressé à en détenir des stocks. [...]
[...] Cela a été particulièrement le cas durant la première moitié des années 80 ainsi que pendant la deuxième moitié des années 90. Dans l'ensemble, il n'y a qu'une très faible corrélation entre les deux phénomènes. Le dollar n'est pas une devise comme une autre, c'est la monnaie internationale. Le dollar constitue 68% des réserves de change des banques centrales, est utilisé dans 83% des transactions financières et dans la majorité des échanges commerciaux entre continent. Si un pays quelconque est déficitaire, les sommes reçues par les exportateurs étrangers dans la devise de ce pays sont immédiatement échangées contre des dollars. [...]
[...] Et cet indice, qui a débuté à 100 le 1er janvier 1999, a beaucoup moins monté que le taux de change de l'euro contre le dollar. Il est aujourd'hui à 104,6, et n'a pas encore atteint ses plus hauts historiques. Il était à 106,08 en février, au moment où l'euro avait battu un premier record à 1,29 dollar. La hausse de cet indicateur ces derniers mois, été ralentie par le fait que d'autres devises, comme le yen, ont également progressé. [...]
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