Les médias mentionnent les taux de change tous les jours ou presque : les taux de change de certaines monnaies fluctuent quotidiennement (euro, dollar), d'autres sont plus stables, car elles sont contrôlées par les autorités (yuan) et certaines monnaies plus fragiles enregistrent de brutales variations de leur taux de change à la suite d'attaques spéculatives.
L'importance stratégique de cette variable économique clé tient au fait que le taux de change est au centre des relations entre pays, car il mesure les prix des monnaies nationales les unes par rapport aux autres. C'est pourquoi l'établissement du taux de change est indispensable au commerce international.
Aujourd'hui, le constat suivant s'impose : les théories contemporaines du change parviennent difficilement à expliquer l'évolution à court terme du change au contraire de son évolution à long terme. Enfin, il ne faut pas négliger l'influence des autorités monétaires sur l'évolution des cours de change.
En quoi le taux de change représente-t-il un élément essentiel de politique économique internationale ?
[...] C'est pourquoi l'établissement du taux de change est indispensable au commerce international. Les premières théories relatives au taux de change ont fait des échanges de biens et services et de leurs prix les principaux déterminants des taux de change et s'appliquaient surtout à dégager les évolutions à long terme. Avec le développement des mouvements de capitaux et la généralisation des changes flottants au début des années 70, un second groupe de théories a mis le rôle sur le rôle explicatif des facteurs financiers à plus court terme. [...]
[...] C'est le cas notamment pour les entreprises européennes puisque l'euro est fort à l'heure actuelle. On constate également un effet sur la compétitivité-coût. Avec l'appréciation de l'euro, une entreprise européenne augmente automatiquement son coût de production relativement au coût d'une entreprise dont la monnaie se déprécie. Les effets au niveau international du taux de change La spéculation Dans le domaine des changes, est spéculateur celui qui se met en position de change et prend donc volontairement un risque de change, en espérant que l'évolution future du cours de change lui permette de réaliser un gain en capital. [...]
[...] Aujourd'hui, on estime que les opérations de change induites par des opérations financières sont en moyenne 70 fois supérieures au montant des échanges internationaux de biens et services. Par ailleurs, le dollar demeure la monnaie de référence puisque près de 90% des transactions identifiées en 2004 le mettaient en jeu pour un côté de l'opération. Viennent ensuite l'euro, le yen et la livre sterling Les régimes de change : change fixe et change flottant Il faut d'abord préciser que le fonctionnement d'un régime de change dépend de la nature du SMI dans lequel il s'inscrit Le système des changes fixes Certains pays peuvent s'entendre en instaurant des taux de change fixes et stables entre leurs monnaies pour éviter que les fluctuations désordonnées de celles-ci n'entravent leurs relations commerciales. [...]
[...] A l'inverse, une politique monétaire expansionniste amène une baisse du taux d'intérêt et une dépréciation du change qui favorise la croissance en pesant sur les importations et en stimulant les exportations. III. La nécessité d'un système monétaire international organisé Qu'est-ce qu'un SMI organisé et institutionnalisé ? Avec les phénomènes de mondialisation et d'intensification des échanges, un système monétaire international organisé est devenu nécessaire. En effet, comme il n'y a pas de monnaie internationale, il faut organiser les échanges entre monnaies pour permettre les échanges de biens et de services. [...]
[...] Une politique budgétaire expansionniste entraîne une hausse des taux d'intérêt, ce qui attire les capitaux étrangers. Cet attrait oblige la Banque centrale à créer de la monnaie pour empêcher la monnaie de s'apprécier. Cette création monétaire réduit la hausse initiale des taux d'intérêt, ce qui est favorable à la croissance économique. A l'inverse, une politique monétaire expansionniste aurait entrainé une baisse des taux d'intérêt, puis une sortie des capitaux et donc une diminution de la masse monétaire avec des effets restrictifs sur la croissance. [...]
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