Dès l'apparition des échanges commerciaux réguliers, une certaine forme de monnaie a supplanté le troc. Cependant, les premières pièces de monnaie métalliques ne sont apparues qu'au septième siècle avant Jésus-Christ avec les progrès de la métallurgie.
La notion de système monétaire relève d'un cadre politico-économique intérieur. La création d'un système monétaire international reflète un souhait d'uniformiser un ensemble de règles visant à organiser les échanges dans un cadre équitable sous l'autorité d'institutions.
Suite aux guerres napoléoniennes et le congrès de Vienne en 1814, les pays européens, la Grande-Bretagne en tête, aspirent à développer les échanges internationaux. Les raisons de ce développement sont diverses : tout d'abord, l'extension des transports maritimes et des chemins de fer, la recherche de nouveaux produits, de nouvelles saveurs. L'accroissement des échanges multilatéraux sonne la nécessité de mettre en place des outils monétaires et financiers internationaux. D'autant plus que les guerres successives et la croissance des échanges, notamment avec La Chine (principalement pour la couronne Britannique, premier pays marchand), appauvrissent les stocks d'or, d'où l'émission de monnaies métalliques afin de substituer l'or.
Dans un premier temps, nous verrons la naissance du système monétaire international avec l'adoption commune de l'étalon-or. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les économies sont marquées par une forte inflation. Le second point aborde la redéfinition du SMI conclut aux accords de Gênes. Les différents conflits mondiaux dont la Seconde Guerre mondiale est l'apogée ont mis en avant les faiblesses des modèles antérieurs. Dans un troisième temps, nous verrons comment les accords de Bretton Woods ont marqué une accélération dans le consensus mondial, l'occasion d'accentuer et de formaliser les Organisations internationales censées guider la reconstruction et assurer une croissance économique mondiale dans la « paix » : l'ère des Trente Glorieuses. Rattrapée par la politique, la quatrième partie présentera les conséquences de deux crises pétrolières successives sur fond de conflit israélo-palestinien. Nouveau changement économique, les accords de Jamaïque remettent en question la pertinence d'un système monétaire international basé sur un taux de change fixe. Pour finir, nous verrons les limites du système monétaire international et de ses institutions de leurs créations à nos jours à travers leurs actions et leurs représentativités.
[...] Nous commencerons par nous intéresser à l'ajustement de la balance des paiements et aux défaillances qui sont apparues à ce niveau. Puis nous nous arrêterons sur l'absence de mécanisme visant à augmenter la masse fiduciaire internationale. Enfin, nous verrons l'impact de l'absence d'un actif de réserve géré par un organisme international Dans un premier temps donc, nous allons nous intéresser aux défaillances qui sont apparues vis-à-vis de l'ajustement des balances des paiements. Pour ce faire, j'ai élaboré le schéma ci-dessous, qui permet de mettre en évidence les tenants et aboutissants de cette limite : Le schéma précédent nous explique le processus par lequel l'application du système de l'étalon Dollars or conduit à déséquilibrer la balance des paiements et constitue donc par la même, une limite à ce système, puisque par définition, la balance des paiements doit être équilibrée. [...]
[...] Pour ce faire, cela nécessite que nous soyons en présence d'une élasticité des prix par rapport à la demande, c'est-à-dire qu'une diminution ou une augmentation du prix entraîne une variation de la quantité demandée identique ou supérieure. Or la tendance n'est pas à l'heure actuelle à l'élasticité des prix par rapport à la demande, en atteste l'exemple évocateur du pétrole. Dans un deuxième temps, le problème lié aux liquidités n'est pas vraiment résolu et cela est lié au fait que la balance des paiements ne se trouve pas forcément équilibrée. [...]
[...] À l'issu du sommet de Bruxelles, une pétition est remise aux différents gouvernements avec comme message principal : l'inflation doit absolument être freinée, les changes doivent être stabilisés, les échanges internationaux relancées au plus vite et il est nécessaire de définir rapidement une politique globale pour les crédits internationaux. Tous les analystes s'accordent sur l'idée que les situations inflationnistes vécues par la plupart des pays européens sont néfastes à l'économie. Le congrès de Gênes, en 1922, voit la naissance du nouveau Système monétaire international, en partie à l'aide des conférences précédentes, notamment celle de Bruxelles. Du 10 avril 1922 au 19 mai pays se retrouvent à Gênes pour établir l'ordre monétaire international après la Première Guerre mondiale. [...]
[...] Dès la fin de 1972, la livre fut autorisée à flotter, bientôt suivie du franc suisse, de la lire et du yen. En mars 1973, les pays du serpent monétaire adoptèrent un flottement concerté à l'égard de toutes les autres devises, y compris le dollar, dans une bande de fluctuation élargie à + ou - 2,25%. Les accords de la Jamaïque Dès 1972, il apparaît que le système monétaire international ne satisfait plus les Européens. Pourtant, le début des années 70 avait été marqué par de nombreuses initiatives visant à relancer la construction européenne. [...]
[...] - Les statuts du FMI sont remaniés de façon à permettre une extension du rôle des DTS. Sur le plan théorique, ces accords instituent une véritable robotisation du change : c'est désormais le marché qui joue un rôle capital dans la définition du taux de change d'une monnaie et non plus les institutions mondiales, comme la banque centrale. Cette situation apporte un risque de volatilité du change et donc d'instabilité ceci conduit inévitablement à la création de mouvements d'innovations financières. [...]
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