Les émissions fiduciaires étaient limitées au XIXème siècle. En France, la monnaie métallique est supérieure en nombre à la monnaie fiduciaire en 1913. Dans les cadre du Currency Principle qui s'est imposé principalement à partir de 1840-1880, la monnaie fiduciaire était en général une contre-valeur des encaisses métalliques détenues par les banques émettrices de billets (...)
[...] Le système de Gênes a donc invité chacun des pays à établir une valeur stable pour sa monnaie. La mise en route du système a été difficile. La Grande-Bretagne avait beaucoup créé de monnaie et la City londonienne souhaitait maintenir la parité d'avant-guerre ce qui a conduit à travers la politique déflationniste au rétablissement en 1925 du cours historique de la livre- sterling à 7,088g d'or et la convertibilité limitée à des lingots de 12kg. Cela semble avoir pénalisé les industries britanniques. [...]
[...] Les 3 pays du futur Benelux et la France sont amenés à la dévaluation en 1936. Le franc connaît la dévaluation en octobre 1936 avec le Front Populaire. Le franc est élastique avec un plancher de moins de 35% et moins de 25%. En 1936, le plancher est abandonné et le franc devient une monnaie flottante. B. Importance et avantage du système de Bretton Woods 1. Le rétablissement d'un système à parité fixe s'appuyant largement sur le dollar La volonté de reconstruction qui accompagne la fin des changes se traduit par la volonté de reconstruire un nouveau système monétaire des blocs occidentaux devant faciliter les échanges, une nouvelle circulation internationale des capitaux dans un contexte où les Etats-Unis semblent mettre en jeu en fonction de leur situations militaires, de leur poids économique et de leurs réserves massives d'or de près de des réserves mondiales d'or. [...]
[...] Le système a donc pu être étayé ace aux vagues de spéculation. Après ces alertes de 1960-1961, la lente dégradation s'est poursuivie. En 1964, la livre-sterling est dévalué de près de 14% et le système monétaire internationale a été confronté à des crises à répétition. La première crise se réalise en 1968. Le pool de l'or a été progressivement débordé, c'est-à-dire de moins en moins capable de faire face aux demandes de l'or sur les marchés. Les réserves d'or des banques centrales étaient manifestement insuffisantes obligeant les Etats-Unis à la suspension de la convertibilité du dollar en or puis la création d'un double marché de l'or, c'est-à-dire en or marchandise et un marché officiel défini par les banques centrales. [...]
[...] La lourde dette d'Argentine a aggravé la situation. Le peso argentin a craqué et le gouvernement a dû laisser flotter le peso dans le cadre d'une crise politique aiguë à cause de démissions à répétition. Le pays est entré dans la récession avec des perspectives de redressement limité car l'aide du FMI est restée limitée. Même si ces crises peuvent sembler éphémères, elles montrent des difficultés des PED de trouver leur place au sein du système monétaire international et révélant les ambiguïtés d'un SMI aux changes flexibles. [...]
[...] Le système permettait une certaine souplesse, c'est-à-dire autorisé à la dévaluation ou à la réévaluation quand nécessaire. Normalement, ces évaluations sont conditionnées par la situation de la balance des paiements et par ailleurs, elles devaient avoir l'accord du FMI si la dévaluation est supérieure de 10%. Dans un tel système, le dollar s'établit comme la monnaie centrale par la force des choses devenant un véritable moyen de transactions au point qu'on a pu utilisé l'expression du dollar : As good as gold Une dégradation progressive du système de Bretton Woods Le système de Bretton Woods paraît fragilisé. [...]
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