On parle de financement direct lorsque le financement des agents est fait sans intermédiaires entre les agents en besoin de financement et les agents à capacité de financement (financement désintermédié).
Le financement indirect fait appel à des intermédiaires, en général les banques de second rang.
Les banques en tant qu'intermédiaires financiers collectent les disponibilités des agents en capacité de financement pour les prêter à long terme ou à court terme à d'autres agents. A travers cette opération de prêt les banques pratiquent un financement de nature monétaire. Par opposition les marchés financiers constituent un mécanisme de financement direct et non monétaire (...)
[...] Le taux d'intérêt est partiellement administré par la politique de la banque centrale. Même dans un système intermède, le taux d'intérêt effectif reste influencé par les mécanismes de marché : les banques peuvent entrer en concurrence pour attirer les dépôts et octroyer les crédits. Aucune économie n'est à 100% l'un ou l'autre, mais cette distinction permet de dégager un type dominant Les avantages et inconvénients de l'intermédiation et de la désintermédiation 1. L'intermédiation financière (intervention des banques de second rang) Quels sont les avantages d'une économie d'endettement : les banques jouent un rôle de sélection des crédits, elles exercent une fonction d'audit (évaluation des risques d'un crédit) ; cela diminue le risque de défaillance moyen des emprunteurs( stabilité du système les banques peuvent diversifier les risques en mutualisant leurs actifs, c'est-à-dire que les banques disposent de créances sur des emprunteurs risqués et sur des emprunteurs très peu risqués (compensation des risques) le système intermédié permet de surmonter par la création monétaire un déficit de capital. [...]
[...] Certains acteurs (les fonds spéculatifs, hedge funds) ne sont pas concernés pas ces ratios prudentiels (ratio entre les fonds propres et les encours de la banques (crédits qu'elle octroie) pondérés par un risque de non remboursement de chaque crédit) Le premier ratio est le ratio Cooke de 1988 qui est défini par la banque des règlements internationaux. Selon lui, les ratios doivent être égaux à 8%. Plus l'agent est risqué plus les fonds propres doivent être élevés. Avec les ratios cooke, on a crée une typologie : 3 types d'agents risqués : - α1 = états et fonds souverains. - α2 = Autres agents publiques - α3 = entreprises. [...]
[...] Les modes de financements sont les prélèvements obligatoires, la création monétaire via le financement du déficit par la banque centrale ou l'émission de bons du trésor. les ménages, qui ont en moyenne une capacité de financement. Cette capacité de financement peut être détenue sous plusieurs formes : o thésaurisation ou dépôts à vue o titres de créances comme l'achat d'obligation dans les marchés financiers o titres de propriété (actions, propriétés immobilières, placements ) L'épargne des agents ne vient pas nécessairement financer les investissements productifs, même lorsqu'elle n'est pas thésaurisée. L'existence d'une épargne préalable ne garantit pas le financement efficace des investissements des entreprises. [...]
[...] En 1983, il y avait déjà eu la création à coté du marché officiel du 2nd marché sur lequel s'échangent des valeurs d'entreprises de petites tailles Les conséquences des mutations du système financier D'un point de vue quantitatif, depuis le début des années 80, on a assisté à un développement considérable de la bourse de paris. L'indicateur que l'on retient est la capitalisation boursière (valeur des parts d'entreprises cotées à la bourse de paris). Entre 1976 et 1996, la capitalisation boursière est passée de 30 à 600 Milliards de $ (en dollars constants) soit une multiplication par 20. Un autre indicateur est la part du crédit dans le financement externe des firmes. En 1976, le crédit représentait 63% de ces financements contre 43% en 1996. [...]
[...] (Signe du basculement vers une économie de marché financier. Mais ce basculement a des limites : certains agents (en particulier les petites entreprises) n'ont que très peu accès au marché financier. En 2005, plus de 80% des PME se finançaient exclusivement par le crédit bancaire. Aspects positifs : Meilleurs allocations du capital qui repose sur 3D : - Déréglementation du système bancaire et l'assouplissement des limites a la circulation internationale des capitaux (elle prend la forme d'une suppression progressive du contrôle des changes). [...]
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