Depuis plusieurs années, le terme de fusion-acquisition est devenu monnaie courante dans le langage entrepreneurial. L'actualité montre que les fusions-acquisitions représentent un aspect de la stratégie que les entreprises ne peuvent plus ignorer.
Pourtant, le phénomène de fusion-acquisition n'est pas historiquement récent. En effet, les États-Unis furent les premiers à inaugurer ce type de stratégie via des fusions acquisitions horizontales, de manière à renforcer la structure oligopolistique des marchés américains. À partir des années 80, c'est au tour de l'Europe d'opter pour ce type de stratégie du fait d'une mondialisation accélérée des économies, de la mise en place des politiques de déréglementation financière et de la révolution technologique impulsée par les T.I.C. (Technologie de l'Information et de la Communication). Ces diverses raisons ont déclenché une restructuration des entreprises indispensable à leur survie. On comprend donc que la stratégie d'isolement est très vite apparue inadaptée au contexte économique.
La concentration des entreprises est donc de mise face à la mondialisation des flux afin de rester concurrentiel et attractif en se recentrant sur leurs activités principales. Ceci explique pourquoi un certain nombre de fusions-acquisitions ont permis à des entreprises d'origine différente de s'unir pour former de grandes firmes multinationales.
[...] Cela permet surtout d'améliorer l'efficacité de la firme via des économies d'échelles, l'acquisition de technologies et de savoir-faire, la valorisation de l'avantage concurrentiel ou encore une pénétration des marchés moins couteuse. Quelles que soient leurs formes, les fusions- acquisitions devraient normalement permettre de créer de la valeur pour les actionnaires. Pourtant force est de constater que bon nombre de fusions-acquisitions s'avèrent être un échec. Ce résultat paradoxale provient du fait que les managers surestiment les gains des fusions-acquisitions et sous-estiment les coûts que cela peut engendrer; en particulier en terme de management du capital humain. La stratégie de fusion-acquisition peut donc révéler un certain nombre de limites. [...]
[...] Après avoir abordé la dimension humaine du problème, intéressons-nous à la dimension organisationnelle. Pour parvenir à une organisation parfaitement homogène, il faut tout d'abord opérer un choix de fond sur la politique de l'entreprise en tentant de définir ce qu'on appelle l'image pilote, c'est-à- dire ce vers quoi elle doit dorénavant converger. La deuxième étape consiste à repenser toute la stratégie opérationnelle de la firme afin de s'adapter aux nouvelles exigences de son activité. La fusion-acquisition nécessite la mise en place d'un comité de pilotage réunissant les cadres dirigeants des deux entreprises de manière à assurer la cohérence politique et stratégique de cette dernière. [...]
[...] La deuxième stratégie est celle de la fusion verticale. Une firme s'intègre en amont en rachetant son fournisseur ou en aval en rachetant son distributeur. L'intérêt de cette pratique est d'assurer une meilleure coordination entre les différents stades de production. Par ailleurs, cela peut également constituer un moyen de nuire à la concurrence en maîtrisant le réseau de distribution ou l'accès aux ressources indispensables. Enfin la dernière stratégie de fusion-acquisition repose sur le principe de la diversification. Une firme présente sur un marché A achète une entreprise présente sur un marché B. [...]
[...] Pourtant, le phénomène de fusion-acquisition n'est pas historiquement récent. En effet, les États-Unis furent les premiers à inaugurer ce type de stratégie via des fusions acquisitions horizontales, de manière à renforcer la structure oligopolistique des marchés américains. À partir des années 80, c'est au tour de l'Europe d'opter pour ce type de stratégie du fait d'une mondialisation accélérée des économies, de la mise en place des politiques de déréglementation financière et de la révolution technologique impulsée par les T.I.C. (Technologie de l'Information et de la Communication). [...]
[...] A cela s'ajoute le fait que la fusion-acquisition se traduit bien souvent par la destruction d'emplois. On peut mesurer les bénéfices d'une fusion-acquisition seulement plusieurs années après le début de l'opération. C'est pourquoi, même si le temps nous est compté, il ne faut pas sous-estimer le fait qu'il s'agit d'une stratégie et la stratégie se caractérise par le long terme. Par conséquent, il est essentiel de bien préparer le terrain en mettant à contribution l'intelligence économique afin de connaître la concurrence et l'environnement dans lequel l'entreprise évolue. [...]
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