Dans les années 1960-1970, émergèrent des théories selon lesquelles la demande influerait sur les spécialisations des pays, c'est à dire que les pays produisent les biens ou la demande sera la plus élevée. Ce n'est plus seulement à la théorie des dotations en facteurs (théorie H.O.S) que cette spécialisation obéirait, mais elle dépendrait aussi du volume et de la nature de la demande.
Pour ce faire, nous exposerons les enseignements des modèles usuels dans un premier temps en les replaçant dans leur cadre théorique, puis nous expliciterons deux théories traditionnelles de concurrence monopolistique, celle de Krugman et celle de Lancaster. Enfin, nous montrerons que ces modèles doivent être reformulés en introduisant l'hypothèse d'existence de rendements d'échelles, puis en étudiant la relation existante avec la discrimination des prix...
[...] Ce mécanisme pose un problème au consommateur qui a un goût pour la variété des produits. Par cette hypothèse, on peut déduire que plus les rendements d'échelle sont croissants et plus les variétés proposées au consommateur sont limitées. Pour étudier ce modèle, nous allons partir d'une situation autarcique, puis, nous nous placerons en situation d'ouverture aux échanges internationaux. En situation autarcique Plaçons-nous dans un pays A où règne un monopole. Pour bénéficier des coûts les plus bas, ce pays propose une seule variété de produit, par exemple des pantalons noirs. [...]
[...] Les coûts de différenciation dans le modèle de Siroën étant les coûts de transports dans le modèle de Hotelling. On peut alors émettre l'hypothèse suivante : Un producteur crée une variété de biens qu'il distribue sur un marché dans un premier temps il ne va produire que cette variété par soucis d'économie ou de prudence, cela dit, il va s'apercevoir dans un court labs de temps, qu'il est en mesure de proposer une variété nouvelle beaucoup plus proche des attentes des consommateurs, suite logique il va également comprendre qu'il subtilise une part de marché supplémentaire à un concurrent et donc : diminuer ses coûts de production. [...]
[...] ( Pour Lancaster, le consommateur de bière blonde estimera que la bière brune est moins éloignée de sa variété idéale que la bière fermentée. Aussi, la hausse du prix de la bière blonde provoquera un report de consommation sur la seule bière brune. Ce processus repose sur l'hypothèse d'uniformité de Lancaster. - Autre conséquence de la non équivalence des produits substituts : - La fonction de compensation = Qté obtenue de substitut le plus proche Qté inférieure qu'1 consommateur aurait accepté de recevoir pour sa variété idéale En effet, le consommateur imagine une variété idéale d'un produit pour laquelle il est disposé à payer le prix fort. [...]
[...] M SIROEN Les modèles contemporains de concurrence monopolistique font preuve d'obsolescence lorsqu'on les place dans un contexte réel. En effet, si l'on se penche de plus prés sur les faits actuels, on peut s'apercevoir de la présence de 2 aspects qui contredisent les résultats des modèles : les rendements d ‘échelle croissants et les taux de différenciation. Pour étayer notre étude, nous mettrons en exergue la présence de rendements d'échelle comme un facteur incitant à multiplier le nombre de variétés puis nous évoquerons à la suite la discrimination des prix entre les consommateurs. [...]
[...] De plus, les firmes vont produire des variétés différentes mais au même prix car elles sont identiques en facteur de production. Ainsi, Plus l'écart entre le CM et le prix de vente est important, et plus le nombre d'entreprises concurrentes est nécessaire pour éviter l'apparition de comportements oligopolistiques qui fausseraient le caractère concurrentiel du secteur En situation d'ouverture aux échanges internationaux Soit 2 pays identiques sauf en taille ( pays A > pays qui produisent les mêmes quantités mais un nombre de variétés différent. [...]
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