Cette thématique de l'internationalisation économique fondée sur le libre échange pose la question de savoir si ce phénomène est un progrès ou un recul pour nos sociétés modernes.
Pour répondre à cette interrogation nous verrons d'abord les relations économiques entre les différents pays du monde ensuite la création d'espaces économiques régionaux et enfin nous traiterons de la question du développement notamment dans les pays émergents (...)
[...] En avril 1989, ce comité publie le Rapport Delors (ou plan Delors), qui pose l'objectif de l'union économique et monétaire caractérisée par la fixité définitive des taux de change puis la création d'une monnaie unique. Il proposait trois étapes successives pour réaliser l'Union économique et monétaire[2]. Cette proposition débouche le 7 février 1992 sur la signature du Traité de Maastricht créant l'Union européenne et précisant les conditions du futur passage à la monnaie unique. Afin de permettre une certaine harmonie nécessaire à l'union monétaire, les européens décident de critères de convergence conditionnant pour chaque pays membre la possibilité d'intégrer l'union monétaire : le taux d'inflation ne doit pas excéder de plus de celui des trois pays membres ayant les plus faibles taux d'inflation ; le déficit budgétaire doit être inférieur à du PIB ; un endettement public inférieur à 60% du PIB ; les taux d'intérêts réels à long terme ne doivent pas excéder de celui des trois pays membres ayant les plus faibles ; pas de dévaluation monétaire dans les deux années précédant l'intégration à l'union monétaire. [...]
[...] Les relations Sud/Sud tendent à céder la place à des accords Nord/Sud. Les constructions régionales volontaristes, visant à une déconnexion vis-à-vis du marché mondial, font place à des accords de libre- échange. Les processus institutionnalisés portés par les puissances publiques s'accompagnent de stratégies d'acteurs privés se déployant dans des espaces économiques régionaux qui ne correspondent pas nécessairement aux espaces politiques des IR. L'espace régional est une des échelles adéquates de régulation de l'économie mondiale. Le renouveau de l'intégration régionale est ainsi indissociable du processus de la globalisation même s'il y a débat quant aux liens entre les deux processus. [...]
[...] L'évolution de la pensée économique du développement est généralement découpée en trois phases. Les pionniers du développement (1945 - début des années 60) Dans le contexte d'après guerre marqué par la décolonisation en Asie et en Afrique, du développement des institutions de Bretton Woods et durant la guerre froide la lutte contre la pauvreté était vue comme un moyen de garder ces pays dans le camp occidental, l'économie du développement s'élabore. Les principaux travaux s'attachent à montrer les spécificités structurelles des pays en développement: les cercles vicieux de la pauvreté (Nurkse), le dualisme (Lewis 1955), la croissance équilibrée (Rosenstein- Rodan, Nurkse), la croissance déséquilibrée (Hirschmann), les étapes de la croissance économique (Rostow) . [...]
[...] Il ne comprend pas non plus le commerce en relation avec des zones franches et des entrepôts douaniers. les échanges internationaux Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les échanges internationaux sont régis dans le cadre du GATT puis de l'OMC à l'intérieur de laquelle la CNUCED tente d'établir un nouvel ordre économique international (NOEI). A côté de cela, on constate le développement d'accords économiques régionaux (création de zones d'intégration économiques régionales) Deux accords ont marqué l'organisation des échanges internationaux : Le GATT qui fixe un code de bonne conduite. [...]
[...] - la création d'un fond commun pour les produits de base, destiné à financer des stocks régulateurs internationaux ainsi que le pôle recherche- développement. - l'accord sur le montant de l'aide publique au développement (ADP) de la part des pays donateurs : du PNB pour l'aide au PED en général et 0,15% pour l'aide aux pays les moins avancés (PMA). Ce point n'a toutefois jamais été respecté. La dixième session de la conférence (12-19 février 2000) Lors de cette dixième session, le secrétaire général de l'organisation - Rubens Ricupero- a évoqué la nécessité d'un "Parlement mondial pour la mondialisation"; son idée est de réunir des États généraux de la mondialisation afin de faire entendre la voix des pays du Sud Dans cette première partie, nous n'avons que le phénomène de mondialisation s'est développé aux cours des dernières années maintenant nous allons voir les impacts de cette internationalisation économique dans les différents géographiques mondiales. [...]
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