La gestion économique de la Roumanie s'est améliorée depuis 2000. Ses fondamentaux se sont redressés et leur résistance aux chocs externes est meilleure que d'autres pays de la communauté européenne. Pour autant, ils ne sont pas déconnectés de l'environnement mondial. Actuellement, la chute des marchés financiers correspond à une crise comparable dans son ampleur à celle de 1929. L'ensemble des marchés financiers mondiaux sont en repli. Les prévisions de croissance pour la Roumanie restent positives pour 2009. En effet, la structure actuelle de son économie favorise la résistance à la crise de ce pays. Cependant la structure de ses exportations, l'endettement des ménages en euro sont des freins sérieux qui fragilisent l'économie Roumaine face à la crise financière actuelle. Ainsi la croissance est un atout majeur pour ce pays mais il se trouve fragilisé par la structure financière de son système financier fortement dépendant des variations du taux de change entre la monnaie nationale et l'euro. L'aide accordée le 25 mars 2009 alimente les scénarios catastrophes envisagés par plusieurs médias et spécialistes.
[...] Les Échos du 19/3/09). Ce fait montre que les perspectives de croissance existent et que les investisseurs ont confiance dans les perspectives économiques de ce pays. Une sérénité face aux scénarios catastrophiques parfois évoqués 1 L'avantage d'être un pays low cost La Roumanie attire depuis plusieurs années les investisseurs étrangers grâce à une croissance soutenue comme le montre le graphique suivant. La crise du secteur automobile affecte la Roumanie (licenciements, jours de chômage technique chez Dacia) comme la baisse de la consommation en France, Allemagne, Italie. [...]
[...] La Roumanie peut résister à la crise actuelle en compensant une probable baisse de ses exportations. D'autre part, celles-ci ne représentent que 30% du PIB montrant que la richesse de ce pays n'est pas uniquement d'origine externe et permet de limiter l'impact de la crise. Cependant, la demande interne peut pâtir de l'endettement en devise étrangère et entraîner des cessations de paiement de certains ménages et des faillites d'entreprises. Ceci constitue la fragilité de la Roumanie face à la crise. [...]
[...] La politique concernant le commerce international est d'attirer les investisseurs étrangers. Le salaire mensuel brut moyen roumain, indiqué dans le graphique ci-dessous, constitue un argument important pour attirer les entreprises étrangères à investir en Roumanie. Source: UNECE Statistical Database, compiled from national and international official sources, labour Forces and Wages Un salaire bas et une politique fiscale dynamique permettent de soutenir la croissance économique et donc le développement de l'économie Une fiscalité avantageuse La fiscalité avantageuse contre 33% en France en 2003, source Mitra, Stern) a attiré des sociétés comme RENAULT-DACIA, MICHELIN, ORANGE, ACCORD, CARREFOUR à investir en Roumanie. [...]
[...] La Roumanie est-elle en crise ? Sommaire 1 Introduction Une croissance positive pour 2009 : symptôme de résistance à la crise Un PIB en augmentation La continuité des investissements étrangers Une fiscalité avantageuse Le développement du commerce extérieur L'euro fort pénalise la Roumanie, la crise renforce ce phénomène La crise financière née aux Etats Unis fragilise la Roumanie Un système bancaire touché par l'internationalisation de la crise Une aide financière accordée à la Roumanie L'aide accordée : une action pour lutter contre le manque de liquidités Une sérénité face aux scénarios catastrophiques parfois évoqués L'avantage d'être un pays low cost Un marché immobilier en développement Une fiscalité propice à l'investissement Conclusion 11 Introduction La gestion économique de la Roumanie s'est améliorée depuis 2000. [...]
[...] L'augmentation des importations de biens intermédiaires et de technologies apportées par les investisseurs étrangers dans le pays est positive. L'essentiel des importations de Russie est de l'énergie. La part la plus importante des importations provient de l'Union européenne pour en 2005. Quant aux exportations, il est important de noter que ce sont des produits provenant de l'industrie de technologie moyenne, la chimie, la pétrochimie, les équipements électriques. Les produits issus de l'industrie de haute technologie, de l'aviation, de l'électronique et pharmaceutiques sont en progression. [...]
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