Relation industrielle: l’apport des États-Unis dans l'évolution industrielle canadienne

Résumé du document

Dans toute structure organisationnelle, il y a une évolution. Au Canada, l'apport des États-Unis dans l'évolution industrielle ne peut être négligé. Samuel Gompers a apporté l'idée de la syndicalisation au pays avec un modèle de structure. Roosevelt a instauré la loi Wagner qui a inspiré le code canadien du travail et l'idée de la syndicalisation. Sans oublier Kennedy, qui adopte de nombreuses lois pour protéger les travailleurs et diminuer la discrimination.
À travers cela, une évolution des objectifs patronaux commence à se faire ressentir dans les années 1980. Il n'est plus question de faire seulement du profit, mais plutôt de l'idée de croissance. Une entreprise tend à avoir une réelle valeur dans son patrimoine et la main-d'œuvre aussi. Dans cette union avec les États-Unis et cette idéologie d'essor industrielle, le documentaire « La dernière offre », montre cette influence, mais aussi la divergence des syndicats canadien et américain.

Extraits

[...] L'origine de ce conflit vient de son droit de refuser face à une mutation pour le rapprocher du superviseur. Sans recours possible à court terme, le contremaitre allonge le temps d'attente de cet employé face à son droit d'aller à la salle de bain. L'employé ne tardera pas à réagir et utilisera son droit syndical. Bien que la situation ne vise qu'un employé, par esprit d'équipe, ses collègues répondront à cet affront avec une multiplication de la demande d'aller à la salle de bain et feront les demandes simultanément. [...]

[...] De plus, Hebdon Brown soutient cette théorie en faisant un rapprochement avec le concept catalyseur. Il est donc évident que les sous-systèmes environnementaux influencent l'utilisation de la grève comme moyen de pression. C'est surtout l'aspect social qui est en conflit d'intérêts. Ensuite, la seconde hypothèse est que la structure politique et sociale du Canada entraîne des besoins différents en matière de main-d'œuvre au Canada comparativement aux États-Unis. Nous avons validé celle-ci en nous basant sur le documentaire La dernière offre Puisque le besoin en main-d'œuvre est le même aux États-Unis qu'au Canada c'est le fait d'avoir une structure politique et sociale propre à son pays qui détermine les besoins des employeurs, syndicats et employés. [...]

[...] Est-ce que la solution ultime à ce genre de situation devrait passer par la création d'une fédération canadienne des TUA, gérée et protégée par les lois canadiennes en la matière? Il est juste de croire que cela va de soi. Bref, sans argent, sans accord, ils se retrouvent contre ceux qui sont censés être leurs alliés, la dissolution est la meilleure solution pour avoir une autorité unilatérale sur les sous- systèmes environnementaux canadiens et éviter d'être influencé par le manque de fonds. En quatrième lieu, un moyen de pression, telle que la grève, influence le climat de travail lors du retour à l'emploi. [...]

[...] Toutefois, le syndicat canadien refusera cette idée d'assimilation, ce concept prend alors la forme de la négociation. L'influence de chaque sous-système environnemental va jouer un rôle important dans la décision de l'acceptation ou le refus de l'offre patronale entre l'employeur et les salariés. Pour exprimer cette idée des différences dans le cadre de l'emploi quatre hypothèses soutiennent notre théorie des sous-systèmes environnementaux qui ont une influence sur la prise de décision. Premièrement, les relations quotidiennes conflictuelles entre les contremaitres et les employés entrainent l'augmentation du recours à la grève. [...]

[...] Bref, un moyen de pression, telle que la grève, influence le climat de travail lors du retour à l'emploi. Puisque nous observons une rétroaction du système de relations industrielles, qui à tout moment de son développement est composé d'acteurs dans un environnement précis. Pour conclure, nous avons déterminé à l'aide de quatre hypothèses que les sous-systèmes environnementaux influencent la prise de décisions dans une organisation. La première hypothèse nous a démontré que les relations quotidiennes conflictuelles entre les contremaitres et les employés entrainent l'augmentation du recours à la grève. [...]