Gouvernance mondiale, économie mondiale, institutions internationales, autorégulation des marchés, accords de Bretton Woods
L'économie mondiale est sortie de la crise de 1929 pour rentrer presque directement dans la seconde guerre mondiale et dès 1944 on a ressenti le besoin de créer une nouvelle forme de régulation et => accords de Bretton Woods en juillet 1944 => naissance de nouvelles institutions internationales à savoir le FMI et la banque mondiale. On a voulu avant même la fin de WW2 d'éviter instabilité entre 2 guerres (effondrement du système de l'étalon or, des dévaluations compétitives et effondrement de certaines monnaies comme le franc entre 1924 et 1926).
[...] III/ La réforme de la régulation La réforme des institutions internationales -Si l'économie mondiale n'est pas assez régulée, c'est aux organisations internationales d'intervenir. On estime qu'on n'a pas besoin de nouvelles institutions puisque celles qui existent couvrent tous les champs (FMI balance des paiements et taux de change), banque mondiale (développement et pauvreté), BRI (surveillance des flux de capitaux, du système monétaire international), GATT (propriété intellectuelle et commerce). Il faut donc plus une réforme des institutions qui existent déjà (oubliant leur but initial, faire toutes la même chose, pas être assez démocratique, pas assez bien représenter le monde tel qu'il est). [...]
[...] Et la logique de commerce international tend à ce qu'il y ait une égalisation des revenus factoriels (égalisation du prix de la terre, égalisation du prix du travail, égalisation du prix du capital) : théorème de l'égalisation des revenus factoriels Samuelson. Les interventions publiques (ratios Cooke, McDonough ) -Il y a des organisations internationales (le FMI et la banque mondiale créées en 1944). Le FMI a été créé pour stabiliser les taux de change à l'échelle mondiale (pour aider les pays ayant des pbs de CT, de leur balance BDP), la banque mondiale a été créée pour financer le développement. [...]
[...] Platon s'était déjà posé du gouvernement gérant l'ensemble du monde mais il a dit non car il n'y a pas assez de proximité (pour lui la meilleure organisation se fait à l'échelle de la cité). Les hommes sont faillibles, on a besoin qu'il y ait des systèmes politiques différents pour les mettre en concurrence et qu'on puisse opter pour les meilleurs. -Il vaut mieux mettre en place une coopération entre les Etats et les banques centrales nationales. L'enjeu est donc de moraliser le capitalisme. [...]
[...] D'un point de vue néoclassique, cette autorégulation de n'importe quel marché est efficiente y compris sur les marchés financiers (théories des marchés efficients de Fama : les agents sont rationnels et ont accès à l'information, ils savent que c'est en prenant la décision que le marché va varier, on suppose que les prix ne sont que le reflet de la situation du moment.) -Il y a des ajustements de taux de change qui finissent par aller dans le bon sens, et qui sont donc autocorrectifs, donc qui permettent d'ajuster BDP (taux de change des pays qui ont un déficit de leur balance des paiements qui se déprécie). Les variations de taux de change corrigeant les écarts de compétitivité prix. -Autres types d'ajustement : par déplacement des flux de capitaux. Ces capitaux doivent s'investir là où les perspectives de rentabilité sont les plus fortes. [...]
[...] Par exemple avec la clause de la nation la plus favorisée, règles pour favoriser LE. La BRI (banque des règlements internationaux), créée au début des années 1920 est chargée de surveiller les flux de capitaux au niveau international. -Règles nationales qui peuvent avoir incidence internationale (ex : spécialisation bancaire aux US). coopération entre les Etats. On peut déjà penser au niveau européen ou à une échelle plus large. Ca peut se faire à l'intérieur des organisations internationales ou à l'extérieur. [...]
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