La mondialisation de l'économie concerne l'ensemble des échanges économiques devenus mondiaux, qu'il s'agisse de biens et services, ou de facteurs de production. Nombres de théories (libérales pour l'essentiel) viennent venter les bienfaits de la libéralisation des échanges. Il est vrai, compte tenu de degré d'ouverture des pays que cette libéralisation a des effets bénéfiques. Cependant, s'agissant pour la plupart des pays dits industrialisés, on est en droit de se demander ce qu'il advient des pays dits en développement. Quel est l'impact de la mondialisation sur l'attractivité de cette catégorie de pays ?
[...] Ces dernières ont à trait aux barrières tarifaires et non tarifaires (quotas, normes d'hygiènes et de sécurité ) revues à la baisse voire supprimées, adoption de lois réduisant les taxes auxquelles sont sujets les produits échangés et les entreprises qui se délocalisent, et maintes autres politiques en vue de promouvoir les échanges. C'est dans ce contexte que les pays en voie de développement évoluent. On dénote deux catégories : d'une part les pays qui constatent une mise en valeur de leur potentiel (les pays émergents) grâce à la mondialisation, et d'autre part les pays marginalisés ou laissés pour compte (les pays les moins avancés) par celle-ci. La première catégorie de pays concerne essentiellement voire exclusivement les pays dits émergents. [...]
[...] Ce développement économique s'accompagne irrémédiablement d'une amélioration plus que certaine du niveau et du mode de vie des populations locales, ce notamment grâce au transfert de technologie induit par l'implantation d'entreprises étrangères employant, formant du personnel local, et incitant à la qualification à de nouvelles technologies. Qu'il s'agisse de Singapour, du Mexique, ou encore de la République Tchèque, cette amélioration s'est traduite par un accroissement de la demande intérieure en terme de besoins, par conséquent une nouvelle attractivité concernant les marchés de consommation. La corrélation existante entre le taux de croissance du PIB et les IDE explique en partie l'attractivité dont jouissent les pays émergents. [...]
[...] Pour des raisons toujours économiques, mais davantage condamnables sur le plan humain, plusieurs pays en développement disposent d'un intérêt non négligeable en terme de droit du travail. En effet la législation concernant les heures de travail, l'âge minimum au travail, salaires minimum n'y est pas aussi strict que dans les pays développés, ce qui permet aux entreprises les moins regardantes au niveau des conditions de travail d'embaucher des travailleurs à des tarifs défiant toute concurrence, travailleurs souvent contraints par le manque de revenus d'accepter des emplois pénibles, avilissants, aliénants, faisant même travailler leurs propres enfants. [...]
[...] L'attractivité des territoires des pays en développement réside dans les spécificités de ces derniers. Ceux qui ont su mettre en avant leurs atouts et évoluer en parallèle aux besoins et attentes des pays développés, ont suscité un grand intérêt chez ces derniers. Et d'un autre côté, les pays qui ont stagné se voient aujourd'hui ignorés du grand bal des échanges, et notamment des échanges de capitaux, principal révélateur de l'attractivité d'un pays. La mondialisation a été un vecteur favorable à partir du moment où elle a facilité, fluidifié et légitimé les échanges. [...]
[...] Leur spécialisation dans le secteur primaire ne leur a pas permis de s'insérer de manière optimale dans les échanges internationaux et de fait de jouir des biens faits des échanges. Ne s'étant pas tournés vers la production et la commercialisation de produits concentrant davantage de capital, ces pays restent à la marge de la mondialisation, le retour sur investissement n'étant pas assuré. Le seul point suscitant l'intérêt des investisseurs est lorsque le pays est doté naturellement d'hydrocarbures ou de minerais précieux. [...]
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