Économie russe, trompe l'oeil, rente, corruption, forces faiblesse russie
Le produit intérieur brut (PIB) de la Russie a diminué de 7,9 % en 2009, d'après un rapport de la Banque mondiale. La Russie se distingue des pays du G20 par sa politique antisociale et un effondrement économique qui se produit à un rythme record. Le gouvernement prévoyait une
baisse de son PIB de 4,5 % seulement. Son économie est marquée par le poids des industries extractives : gaz naturel (1er producteur et exportateur mondial), pétrole (1e producteur), charbon (6e pays producteur), métaux non ferreux. Cependant, nous verrons que ces rentes représentent justement un des points faibles de l'économie russe. Plusieurs raisons vont expliquer les points faibles de l'économie russe actuelle.
[...] Dépendance des importations de produits alimentaires. La Russie dépend beaucoup des importations de produits alimentaires. La proportion des produits importés dépasse en moyenne et atteint 70% dans les grandes villes. L'accroissement de la production agricole qui s'est ébauché ces deux dernières années est incapable de satisfaire les besoins croissants du marché. La Russie est aujourd'hui le plus grand importateur mondial de viande de volaille et d'huiles animales, et le deuxième importateur de pommes, après l'Allemagne. La part de l'importation est élevée - environ 50% - sur le marché de la viande (dont les principaux fournisseurs sont les Etats-Unis, l'Amérique latine et l'UE) et sur le marché des produits laitiers (qui proviennent principalement d'Allemagne et d'Europe de l'Est). [...]
[...] L'existence de rente comme le pétrole et le gaz favorise la corruption et l'absence de réformes économiques présentes et futures. Besoin de diversification. Investissement étrangers. La fermeture de l'économie russe aux investissements étrangers freine également les évolutions nécessaires. Besoin de renforcer une ouverture aux échanges internationaux. Crédits. Il y a actuellement un réel problème d'emprunt. En effet, les potentiels investisseurs (entrepreneurs) et entreprises russes souffrent d'une réelle difficulté à obtenir des prêts des banques (cf. réapparition des trocs). Ceci va donc freiner la modernisation et la diversification de l'économie. [...]
[...] Les disparités sociales s'aggravent entre les plus riches et les plus pauvres Causes supplémentaires aux documents : Une inflation élevée. Malgré tous les efforts déployés, le gouvernement n'a pas réussi à contrôler la hausse des prix. Les prix ont totalement échappé au contrôle de l'Etat. Si, au cours de la période qui a précédé, les taux d'inflation se réduisaient d'une année sur l'autre, en 2007, pour la première fois depuis huit ans, l'inflation a dépassé son niveau de l'année précédente. Cette tendance s'est maintenue dans les premiers mois de 2008. [...]
[...] Toutes ses faiblesses montrent, d'après ces économistes, que la croissance de l'économie Russe n'est en fait qu'un mirage face aux faiblesses qu'elle contient. Quels sont les points faibles de l'économie russe aujourd'hui ? Le produit intérieur brut (PIB) de la Russie a diminué de en 2009, d'après un rapport de la Banque mondiale. La Russie se distingue des pays du G20 par sa politique antisociale et un effondrement économique qui se produit à un rythme record. Le gouvernement prévoyait une baisse de son PIB de seulement. [...]
[...] Plusieurs raisons vont expliquer les points faibles de l'économie russe actuelle : Une économie de rente. Malgré l'accroissement de la production, l'économie russe reste, pour l'essentiel, fondée sur les matières premières. Une partie considérable de l'industrie de transformation et du commerce fait partie du complexe combustibles-énergie, assurant le raffinage du pétrole et la vente de produits pétroliers. Les exportations russes sont constituées presque entièrement par les matières premières et les engrais minéraux des recettes publiques proviennent du pétrole et du gaz. [...]
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