La Chine est aujourd'hui la quatrième économie mondiale avec un PIB de 2 668 milliards de dollars soit environ 5 % du PIB mondial. C'est un pays qui affiche un taux de croissance économique à deux chiffres lui permettant ainsi « une montée en puissance ». Cette dernière entraîne par conséquence le protectionnisme.
[...] Donc, il n'y a pas de risque de pouvoir de la Chine sur l'Union européenne. De plus, on observe que le poids de la Chine s'est accru entre 2005 et 2000 avec une évolution de + 2 points entre ces deux périodes mais il n'a pas d'effet direct sur l'Union Européenne puisque cet accroissement est aux dépens de l'Asie. C'est-à-dire que la croissance de la Chine touche directement le continent asiatique et non européen. Puis, on ne constate aucun flux majeurs d'Investissements Directs à l'Etrangers vers la Chine ce qui reflète parfaitement qu'il n'y a aucun intérêt durable à gérer une firme, une entreprise, une société sur ce territoire. [...]
[...] Environ des investissements français sont internes à l'Europe, c'est-à-dire en faveur des pays développés par l'Union à quinze. Donc, les délocalisations s'effectuent davantage au sein de l'Europe avec contre pour le continent asiatique malgré une main d'œuvre bon marché. Cette différence s'explique par les coûts de coordination à distance car délocaliser une entreprise entraîne des coûts et des délais de transports supplémentaires, la mise en place d'un service export, une logistique rigoureuse, des produits d'une certaine qualité pour répondre aux besoins des consommateurs ainsi qu'un problème de réactivité sur l'évolution de la demande car il faut disposer d'une veille commerciale et concurrentielle infaillible. [...]
[...] Ainsi, les consommateurs se tournent vers des produits de qualité et à moindre coût en provenance de l'Asie et non en provenance de l'Europe non pas pour la qualité de ces produits mais pour leur prix jugés trop excessifs ce qui engendre une balance commerciale déficitaire car l'Europe importe plus qu'elle exporte. On parle de l'invasion des produits chinois sur le marché européen. Enfin, le continent asiatique et plus particulièrement la Chine incite à la délocalisation pour son coût de la main d'œuvre bon marché, sa législation plus souple en terme de durée légale du travail ce qui entraîne un risque de perte d'emploi pour les entreprises européennes. II. Le protectionnisme, une méthode facultative Comme le souligne Oliver Bouba Olga, la menace de la Chine est à nuancer pour plusieurs raisons. [...]
[...] La tentation protectionniste La chine est aujourd'hui la quatrième économie mondiale avec un PIB de milliards de dollars soit environ du PIB mondial. C'est un pays qui affiche un taux de croissance économique à deux chiffres lui permettant ainsi une montée en puissance Cette dernière entraîne par conséquence le protectionnisme comme nous le souligne Oliver Bouba Olga, maître de conférences à l'université de Poitiers à travers son article paru dans la revue mensuelle Alternatives Economique du mois de juin. Cependant, le protectionnisme est-il indispensable pour faire face à la montée en puissance de la Chine ? [...]
[...] En effet des français sont favorables à la mise en place de barrières douanières afin de protéger les activités locales même au dépit de la croissance contre et respectivement pour les allemands et les britanniques. De plus, le protectionnisme attire de nouveau car la France est dans l'incapacité de mettre en œuvre une régulation macroéconomique favorable à la croissance et à l'emploi. Autrement dit, elle ne peut mettre en place un mode de régulation comprenant les cinq formes institutionnelles qui sont la concurrence, la monnaie, l'Etat, le rapport salarial ainsi que l'insertion dans l'économie mondiale. [...]
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