Il existe deux types de migrants : ceux dits « peu qualifiés » et ceux dits « hautement qualifiés » (HQ). Les premiers ont quitté leur pays, car la main d'œuvre y est abondante et le marché du travail est saturé tandis que les seconds, diplômés, ne trouvent pas de travail, car leur pays d'origine n'offre pas, dans l'immédiat, de réelles opportunités de travail. Les sommes d'argent ramenées par la plupart des émigrés servent à améliorer les conditions de vie de ses proches. Avec cet argent, ils comptent économiser pour se construire à eux et à leur famille un avenir meilleur. Même si les principaux bénéficiaires sont les familles des émigrés, il existe aussi plusieurs initiatives d'associations de migrants d'un même pays qui collectent et transfèrent des fonds pour la communauté afin de construire des écoles, des hôpitaux dans leur pays ou ville natale. Par exemple, récemment en Belgique, les associations polonaises ont organisé des actions de solidarité et de récolte de fonds pour la reconstruction de l'école primaire de Trzesn, sinistrée suite aux importantes inondations de mai 2010.
[...] Cependant, pour le moment, elle n'a pas de travail en Pologne et son job belge dans le care comme elle nous le confie “c'est mieux que rien du tout”. [1]L'Organisation internationale pour les Migrations entend par envoi de fonds, “tous les transferts monétaires effectués par les migrants vers leurs pays d'origine ; en d'autres termes, les flux financiers associés à la migration”. [2]Gazetka : (consulté le 5 avril 2011) [3]Straubhaar Th., Vadean Florin P. “Partie III. Les transferts de fonds internationaux des émigrés et leur rôle dans le développement”. In OCDE. Perspectives des migrations internationales : SOPEMI Edition 2006, pp. [...]
[...] Silwal. Recueil de statistiques 2011 sur les migrations et les envois de fonds, 2e édition. En ligne : (consulté le 12 avril 2011). [6]Information issue du Recueil de statistiques 2011 sur les migrations et les envois de fonds. Polish remittances expected to hit new record in 2011 in Warsaw Business Journal, 4th April 2011. En ligne : (consulté le 15 avril 2011) [8]Straubhaar Th., Vadean Florin P. op. cit., p.156. CNUCED. [...]
[...] Mais, il ne faut pas le négliger les transferts de fonds représentent une importante source de revenus pour de nombreuses familles. Les transferts de fonds sont soit un revenu de survie pour la famille du migrant soit un revenu complémentaire qui permet de faire face aux aléas de la vie et qui peut être investi dans le bien-être, l'éducation, la santé Les envois de fonds permettent aux familles d'avoir une plus grande marge de manœuvre, d'investir dans les affaires et d'épargner. [...]
[...] Les transferts de fonds sont des revenus plus stables et fiables. Au niveau communautaire, la plupart des montants sont investis pour la consommation ce qui stimule l'économie locale. Ces envois de fonds contribuent aussi à améliorer le revenu des familles. Cependant, des inégalités persistent entre les familles qui bénéficient de ces envois et celles qui n'ont rien. En outre, émigrer coûte cher et tout le monde ne peut pas se permettre de partir. De manière générale, si les émigrés sont issus des couches les plus pauvres de la population, les envois de fonds concourent à réduire les inégalités de revenus. [...]
[...] 150-176. En ligne : (consulté le 5 avril 2011). [4]Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Optimisation de la contribution au développement des envois de fonds. Note du secrétariat de la CNUCED (Genève et 15 février 2011). Genève, Suisse : CNUCED décembre 2010, 22p. En ligne : (consulté le 17 avril 2011). [5]RathaD., Mohapatra S. et A. [...]
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