« Les hommes ne savent ni être entièrement bons, ni entièrement mauvais » (Machiavel, Pensées). La nature même de l'homme fait de l'humanité une source éternelle de conflits. La guerre est dans la nature humaine et l'histoire ne fait que confirmer cet état de fait. L'aspect militaire n'est qu'un des multiples aspects que peut prendre la guerre. Ses différentes formes peuvent se distinguer par leur philosophie, leur objectif ou encore les méthodes de combats utilisées. De nos jours, l'élaboration de technologies de destruction massive et la dissuasion qu'elles impliquent tendent à travestir la notion même de conflits ou guerres physiques. C'est ainsi que l'on voit apparaître dans le langage courant l'avènement de guerre d'un genre nouveau, telle la guerre économique.
Nombre de théoriciens tentent de caractériser la notion pure de guerre. D'une manière générale il s'agit de « l'emploi de la violence organisée pour contraindre l'adversaire à défendre nos intérêts » et de la « poursuite de la politique par d'autres moyens » selon l'officier et intellectuel prussien Clausewitz. Il convient donc de définir les principes de la conduite de la guerre civile et militaire et d'en tirer les conclusions répondants à la question «sont-ils adaptés ou non à la compétition économique des entreprises en temps de paix ?»
[...] - L'imposition d'une volonté à autrui enfin est l'ultime principe de la guerre civile et militaire que l'on peut retrouver dans le cadre d'une notion économique, au travers de multiples actions de la part des entreprises. Que ce soit un prix, un produit, une marge, une politique à appliquer, chaque entreprise se doit d'imposer son standard pour lutter contre la concurrence. L'exemple le plus notable demeure le domaine des nouvelles technologies. Cassette audio, vidéo, puis DVD, mp3 et aujourd'hui HDVD, ces standards d'écoute aujourd'hui se sont élaborés au détriment de plus d'une centaine de tentatives d'imposition par les diverses entreprises présentes sur ce type de marché.Microsoft en imposant son système d'exploitation a également réussi à assaillir et éliminer la concurrence. [...]
[...] Principes de la conduite civile et militaire de la guerre La conduite civile et militaire de la guerre est dirigée par quelques principes. Dans quelle mesure sont-ils adaptés ou non à la compétition économique des entreprises en temps de paix ? Les hommes ne savent ni être entièrement bons, ni entièrement mauvais (Machiavel, Pensées). La nature même de l'homme fait de l'humanité, une source éternelle de conflits. La guerre est dans la nature humaine et l'histoire ne fait que confirmer cet état de fait. [...]
[...] Il convient donc de définir les principes de la conduite de la guerre civile et militaire et d'en tirer les conclusions répondants à la question «sont-ils adaptés ou non à la compétition économique des entreprises en temps de paix Après avoir défini la notion de guerre, nous développerons les principes de la guerre civile et militaire puis nous répondrons à la question posée. Nombre de théoriciens tentent de caractériser la notion pure de guerre. D'une manière générale il s'agit de l'emploi de la violence organisée pour contraindre l'adversaire à défendre nos intérêts et de la poursuite de la politique par d'autres moyens selon l'officier et intellectuel prussien Clausewitz. [...]
[...] À force d'acquisitions ont émergé de nouveaux groupes, plus grands et plus puissants, pour aujourd'hui former un cercle restreint de quelque quatre énormes firmes qui se partagent le marché français. Cette politique expansionniste a atteint son paroxysme et il semble peu réaliste que le marché succombe à un monopole. Le deuxième exemple de parfaite conquête résulte dans la politique économique de Microsoft depuis sa création à nos jours. Tour à tour confrontée à la concurrence avec l'apparition des premiers systèmes d'exploitation puis des nouvelles technologies concurrentes, l'entreprise a éliminé ses adversaires en usant de toutes les possibilités mises à sa disposition, même si leur légalité était mise en jeu. [...]
[...] La citation Celui qui refuse ma volonté est mon ennemi, je lui fais la guerre de Nietzsche traduit bien ce constat. La conquête des Anglais et Français au XIXe, à la fois coloniale et religieuse, traduit en plus d'une volonté de puissance, le désir d'imposition d'un modèle. Cependant, l'action militaire n'est aujourd'hui, qu'un des moyens d'appréhender le phénomène de guerre. À ce titre Clausewitz affirme que la guerre est la poursuite de la politique par d'autres moyens Que ce soit le combat, l'idéologie, la psychologie, elle touche à tout. Le français Castex nous offre une vision analogue. [...]
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