Modèles d'analyses, analyses classiques, analyses néoclassiques, échanges internationaux, commerce international, Smith, Ricardo, Mill
La vision classique constitue le socle de toutes théories du commerce internationalise, et fut en son temps une véritable rupture avec les théories préclassiques à savoir mercantilistes, qui prônait un fort excédent commercial par le biais de fortes exportations qui faisait augmenter la quantité de monnaie dans le pays. Cette théorie mercantiliste a été déclassée par les classiques, auteurs du XVIIIe et XIXe, qui voient dans les échanges internationaux un jeu, non plus à somme nulle, mais à somme positive. Cette rupture de pensée opérée par les classiques fait donc l'éloge du commerce international, qui constitue pour eux un bénéfice général. Les échanges internationaux englobent toutes les transactions portant sur les opérations d'achat et de vente de produits et de services à l'étranger.
Dans les différents courants de pensée, il y a des divergences quant à la nature de ce qui est à la base de l'échange. Cependant, les néoclassiques rejoignent les classiques puisqu'ils se basent eux aussi sur le principe de différence. Les néoclassiques partant d'un mécanisme d'offre et de demande sur un marché ont essayé à leur tour de mettre en avant les caractéristiques des échanges internationaux.
[...] (Mill montre l'intérêt du CI puisque les pays peuvent vendre à un prix supérieur à celui en autarcie et donc créer un gain Les classiques ont déjà mis en évidence les avantages que tirent les nations à échanger à l'international : gains supplémentaires, de par la spécialisation. Mais ces avantages possèdent des contraintes, qui peuvent être à la fois des limites. B. Les limites de cette analyse Limites du raisonnement de Smith : - Smith ne s'attache qu'aux conditions de l'offre, mais n'explicite aucunement les déterminants de la répartition du gain entre partenaires (gain identique pour chacun), or ce n'est pas le cas, certains gagnent plus que d'autres. [...]
[...] - Tout d'abord, il n'explique pas l'échange entre pays de même productivité ; et explique seulement le commerce interbranche, or le phénomène de commerce intrabranche, qui caractérise l'échange de produits identiques, représente entre et du commerce total. - Quand Ricardo écrit, la mobilité internationale des facteurs était limitée. Il considère alors que les facteurs de production sont mobiles au sein du pays (entre les produits), mais immobiles entre pays. Ricardo considère qu'on peut difficilement s'implanter en dehors de son pays (pas de migration internationale). Or de nos jours, dans le contexte très marqué d'internationalisation des échanges, avec les FMN qui s'implantent partout, le mouvement de globalisation financière, ce ne serait plus envisageable. [...]
[...] Ainsi, quand la dotation factorielle d'un pays évolue, il est logique que la spécialisation du pays modifie, et passe au facteur abondant (de moins en moins coûteux). Par exemple, lors d'un boom démographique, le travail serait ici fortement demandé. B. Mais qui elle aussi comporte des limites - Ces limites se sont vérifiées de manière empirique. En effet, Léontieff a étudié ces théories et a fait des études en 1947sur les exportations et importations américaines. Il a publié ensuite ses conclusions en 1953. [...]
[...] Conclusion : Cette nouvelle théorie néoclassique devait expliquer les limites de la théorie classique ; or on voit qu'elle comporte elle-même des limites. Il ya donc de nouvelles théories, se basant non plus sur les différences entre les pays, mais sur la structure de marché, notamment Krugman. [...]
[...] Il y a donc une correspondance entre les caractéristiques d'une nation (dotation factorielle) et sa spécialisation. Par ailleurs, ce modèle inclut l'idée de facteurs substituables Puis Stolper et Samuelson en 1941 y ont contribué Stolper et Samuelson s'intéressent à la répartition interne des revenus, par le biais du CI. Ils constatent qu'« une hausse du prix relatif d'un bien augmente la rémunération relative du facteur utilisé intensivement dans la production de ce bien et diminue la rémunération relative de l'autre facteur. [...]
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