En 1982, le Mexique ne peut plus rembourser ses dettes, c'est le moratoire mexicain. Suite à une hausse du dollar et à la baisse progressive du prix du pétrole et des matières premières au début des années 80, la dette du Mexique augmente tandis que ses revenus liés aux exportations diminuent, ce qui fait éclater la crise de la dette au Mexique en août 1982. C'est donc une grave crise économique qui se déclenche et qui va remettre en cause le modèle de développement ISI (industrialisation par substitution d'importations) mexicain. Or ce modèle de développement, certes principalement économique, avait aussi un aspect social, politique et même identitaire, car lié à la gestion du territoire. Par ailleurs, ce modèle de développement autocentré était commun à la grande majorité des pays d'Amérique latine, tout comme un endettement fort.
[...] Mais avec le néolibéralisme à partir de 1982, c'est une tout autre donne ! Le néolibéralisme entrainant l'insertion des pays d'Amérique latine dans la mondialisation, les pays d'Amérique latine subissent la métropolisation, la hausse du poids des interfaces. Ce sont donc les territoires de la mondialisation qui sont privilégiés, ce qui entrainent un déséquilibre du territoire et donc une remise en cause de l'identité nationale marque le début de ce questionnement identitaire commun à tous les pays d'Amérique latine. Celui est renforcé par la remise en cause du métissage. [...]
[...] C'est donc un tournant social qui s'est amorcé à partir de 1982, conduisant à une hausse des inégalités. Cette précarisation sociale grandissante engendre un nouvel ordre politique et une hausse des contestations. Un tournant vers la gauche Les citoyens des pays d'Amérique du sud, devant les difficultés, cherchent à retrouver un modèle politique qui les avait protégés par le passé. Ainsi, le néopopulisme se développe, traduisant la volonté de la population de retrouver un Etat protecteur. L'année 2005-2006 a vu le continent glisser à gauche. [...]
[...] Ce qui conduit à un défaut de payement et au moratoire mexicain. La politique néolibérale, solution face à la crise financière de l'Amérique du Sud Face aux difficultés que connait le Mexique, plusieurs décisions sont prises. Pour éviter l'effet tequila, les accords de la Plaza sont signés le 24 et 25 décembre, ce qui a pour conséquence une baisse du dollar et des taux d'intérêt. Dans ces conditions, les banques américaines qui détiennent 80% de la dette du Mexique espèrent récupérer leurs capitaux. [...]
[...] Par exemple, la macdonalisation du monde fait douter les pays d'Amérique latine de leur spécificité culinaire, ceux-ci doivent donc redéfinir leur identité. En conclusion est une charnière pour l'histoire de l'Amérique latine aussi bien économique, politique, sociale et culturelle. Mais c'est bien le tournant territorial qui doit être mis en avant. En effet, à partir de 1982, l'Etat est remis en question, l'échelle nationale par conséquent s'efface aux profits des territoires de la mondialisation On passe donc à partir de 1982 d'une échelle nationale à une échelle globale. [...]
[...] (La politique néolibérale remplace sur tout le sous-continent la stratégie ISI. Celle-ci s'accompagne d'une baisse du rôle de l'Etat qui va avoir des conséquences socio-politiques. II- Un nouvel ordre politique et social La disparition de la politique sociale liée au modèle de développement ISI Avec l'arrivée de la politique néolibérale, l'Etat s'efface progressivement et donc la politique sociale disparait. Ainsi, dans une logique capitaliste, les aides sociales sont réduites considérablement. En effet, pour se désendetter, les Etats doivent faire preuve d'une rigueur budgétaire : les dépenses sociales diminuent, les impôts augmentent. [...]
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