Prix de l'essence, pays exportateurs de pétrole, automobilistes, pétrole, énergie fossile
« Le 3ème choc pétrolier » est le moyen d'exprimer la récente hausse du prix de l'essence qu'ont connu de nombreux pays, depuis début 2008.
En effet, en Juillet 2008, le prix d'un baril de pétrole était de 97.7 €. En Juillet 2009, il a franchi les 46.2 €. Soit quasiment une diminution de plus de 50% du prix du baril de pétrole en 1 an. Suite à laquelle elle connaîtra, à l'inverse un doublement de son prix en 2010 (81.6 €).
L'essence est un combustible issus de l'exploitation du pétrole, c'est une source d'énergie indispensable pour l'économie (carburants, matières premières …). De plus, les combustibles fossiles se présentent comme la source d'énergie primaire au bon fonctionnement de la majorité des véhicules. Cela crée donc une relation entre la consommation d'essence et la demande de voitures.
[...] On constate quasiment un doublement de son prix en un an. En 2007 un prix du baril de pétrole s'élevait à 60.6 un an après, le baril de pétrole valait 97.7 soit une augmentation de plus de 61.22 Cette augmentation est qualifiée de 3éme choc pétrolier avec un record du prix du baril de pétrole de 97.7 $ en 2008. Elle aurait débuté entre 2003 et 2005. L'augmentation se poursuit au fil des années et connait aujourd'hui un pic historique de 102.3 Tensions internationales avec les pays exportateurs de pétrole : Iran, Nigeria . [...]
[...] Cette faiblesse de l'Euro a fini par alourdir le prix de l'or Noir, qui se présentait déjà comme très élevée. De plus, l'affaiblissement de l'Euro se ressent davantage dans les importations, notamment les produits pétroliers. II) Conséquences sur la demande d'essence et de voiture L'élasticité prix de la demande de voitures est rigide L'élasticité prix de la demande se détermine en faisant la variation des quantités divisées par les quantités, le tout divisé par la variation des prix par les prix. [...]
[...] En raison que les villages et petites villes sont très peu desservis par les transports en commun (manque d'infrastructures Les habitants des grandes villes ont plus de facilité à se déplacer avec les transports en commun, limitant davantage leur consommation en essence. Cependant, peu de personnes ont la possibilité de se priver de leurs véhicules pour effectuer des déplacements (par exemple : aller travailler, trajet habituel et contraignant de beaucoup de personnes). Les ménages essayent de plus limiter leurs déplacements sur les trajets comme les loisirs, les vacances . etc. En effet, on remarque que les ménages ont de plus en plus de mal à se passer de leurs voitures. [...]
[...] Graphique 3 : Consommation de véhicules hybrides depuis 2000 Source : http://www.hybridcars.com En conclusion, on peut dire que la hausse du pétrole que connaît la plupart des pays depuis quelques années a un impact assez limité sur la consommation l'essence. A court terme, l'incidence de la hausse de l'essence est assez modérée. Alors qu'à long terme, les automobilistes cherchent d'autres alternatives pour réduire leur consommation. La hausse des prix de l'essence touche donc la population, mais à une moindre mesure. De plus, depuis quelques temps, François Hollande nous propose un blocage temporaire des prix d'essence à la pompe, avec une TIPP flottante. [...]
[...] Le régime islamique a donc décidé de mettre en place le blocage du détroit d'Ormuz, principale voie de transport des produits pétroliers. Les ressources sont plus limités (l'extraction plus difficile et couteuse . ) De plus, la demande mondiale de pétrole ne cesse pas d'augmenter, les compagnies pétrolières se voient donc obligés de produire davantage. Les Productions de gisements se font donc dans des zones plus difficiles à exploiter, et cela augmente considérablement le cout de l'extraction. Les endroits les moins rentables à exploiter sont principalement en mer très profondes. Le pétrole est une énergie fossile, dont les ressources sont épuisables. [...]
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