Les politiques économiques doivent-elles tirer des leçons du passé pour éviter d'aggraver des situations qui se reproduisent ? On pourrait se poser légitimement la question à l'heure de la « crise des subprimes » de 2008, tant elle paraît similaire dans ses causes à celle du 4 octobre 1929, le fameux « jeudi noir ». La crise économique est définie par Alain Beitone comme le « moment de retournement de tendance de l'activité économique, qui met fin à l'expansion pour déboucher sur une récession ou une dépression ». C'est donc un moment de retournement de la conjoncture économique qui a des effets sur le long terme et le court terme, sur l'activité boursière, la conjoncture économique et sur les plans sociaux. Toute crise économique entraîne de nos jours une intervention gouvernementale, notamment depuis les œuvres de Keynes qui met à mal les théories capitalistes de non-interventionnisme. Ces réactions des autorités politiques sont des conséquences directes des crises, il convient de les intégrer dans les études des crises, au même titre que les causes, les traductions et les effets de ces périodes de crise. On dit souvent que la crise de 1929 est une crise de surproduction, et celle de 2008 une crise de spéculation.
[...] De plus, les taux directeurs sont modifiés pour essayer de relancer l'activité économique. On observe notamment des interventions étatiques sous la forme de nationalisation, des plans d'aide tels que la prime à la casse. Conclusion : De prime abord, ces deux crises peuvent paraître comparables, notamment car les populations t les systèmes économiques du monde entier sont touchés par ces crises, qui ont le même épicentre, un krach boursier et financier aux Etats-Unis. Il faut également souligner la troublante similitude qui réside en la facilité d'obtenir un crédit qui existait aussi bien en 2009 qu'en 2008. [...]
[...] -D'après Serge Berstein, en 1929, "la pensée économique de l'Europe était strictement fondée sur le libéralisme, c'est-à-dire que la crise a eu lieu, car on n'a pas respecté la loi de l'offre et de la demande, et qu'il y a eu des excès, que l'on n'a pas respecté l'équilibre budgétaire, ou que l'on n'a pas respecté l'orthodoxie monétaire. La dévaluation était considérée comme une sorte de vol. C'est donc la pensée économique libérale classique qui a dicté les réactions d'après crise, les idées de relance keynésienne ne s'étant pas encore imposées. en 2008 la politique s'est trouvée être davantage inspirée par l'idée de relance. [...]
[...] -La politique du crédit facile est dénoncée aussi bien à propos de la crise de 1929 que de celle de 2008. En 2008, cela se traduit par la bulle spéculative des subprimes et en 1929 Des conséquences économiques et sociales comparables. -La première des conséquences est dans les deux cas l'effondrement du système bancaire et financier. En effet, on assiste en 1929 à l'effondrement de plus grosse banque autrichienne, la Creditanstalt. Le parallèle est facile avec la faillite de Lehman Brothers en 2008. [...]
[...] (source : Crises financières, Economica, 2001). -On peut comparer les crises de 1929 et de 2008, car le point de départ est comme on l'a vu financier, et qu'on assiste à une extension mondiale de la crise, ayant pour point de départ les Etats-Unis. En effet, la contagion est longue et irrégulière même si elle ne met pas le même temps à arriver dans tous les pays. -L'augmentation du chômage peut être un point de comparaison entre ces deux crises, ainsi que les conséquences sociales avec la paupérisation importante des couches les plus populaires, même s'il faut aujourd'hui nuancer ce propos par les systèmes de protection sociale mis en place dans les Etats-Providence. [...]
[...] Peut-on comparer la crise économique de 1929 à celle de 2008 ? Les politiques économiques doivent-elles tirer des leçons du passé pour éviter d'aggraver des situations qui se reproduisent ? On pourrait se poser légitimement la question à l'heure de la crise des subprimes de 2008, tant elle paraît similaire dans ses causes à celle du 4 octobre 1929, le fameux jeudi noir La crise économique est définie par Alain Beitone comme le moment de retournement de tendance de l'activité économique, qui met fin à l'expansion pour déboucher sur une récession ou une dépression C'est donc un moment de retournement de la conjoncture économique qui a des effets sur le long terme et le court terme, sur l'activité boursière, la conjoncture économique et sur les plans sociaux. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture