L'observation de la situation des différents pays à l'échelle mondiale montre qu'il existe d'importantes disparités. Chaque pays ou chaque zone géographique ne contribue pas avec le même poids dans la production mondiale, et ne connaît pas le même développement.
Le développement représente l'ensemble des transformations à long terme des structures économiques, sociales, démographiques qui accompagnent généralement la croissance économique. Jusqu'à la fin du XVIII ème siècle, tous les pays étaient essentiellement agricoles mais la révolution industrielle du XIX ème siècle en Europe a modifié la situation et les écarts se sont creusés entre pays dominants industrialisés et les pays agricoles dominés.
Actuellement, l'Europe de l'ouest, l'Amérique du nord, le Japon et l'Australie détiennent 80% des richesses mondiales alors qu'ils ne représentent que 20% de la population mondiale.
Ce sont les pays développés appelés aussi «pays du nord ». Ce sont des pays industrialisés qui produisent et exportent principalement des produits manufacturés.
[...] L'Organisation des Nations Unies (ONU) en est pleinement consciente. Il s'agit d'un organisme international créé le 26 juin 1945 lors de la Conférence de San Francisco. Outre son rôle de garant de la paix, cette organisation doit aussi permettre de mener à bien des actions en faveur du développement. Les 191 Etats Membres de l'ONU se sont engagés à réaliser, d'ici à 2015, ces objectifs : Poursuivre la mise en place d'un système commercial et financier multilatéral ouvert, fondé sur des règles, prévisible et non discriminatoire. [...]
[...] On peut alors supposer que ces derniers ne fassent pas tout ce qui est en leur pouvoir pour aider ces pays pauvres, par volonté de garder leur impérialisme et leur contrôle sur le monde. Un équilibre de la mondialisation semble alors improbable à une époque ou les pays dominants tiennent à conserver leur souveraineté. Bibliographie - Alternative économique, hors série quatrième trimestre 2001. - Laetitia Fernandez, Des tiers-mondes, coll. Optiques économiques Ed Hatier. - Atlaséco 2002. - Alternatived économiques n°169, Avril 1999. - Jean Marie Albertini, Mécanismes du sous-développement et développement, Ed Ouvrières. [...]
[...] Le sigle de PMA fut créé en 1964 à la conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (C.N.U.C.E.D) et désigne les pays les moins avancés. Ces pays répondent à trois critères : - Le produit intérieur brut (PIB) annuel par habitant est de l'ordre de 900 dollars - Une part de l'industrie dans le PIB inférieur à 10% - Un taux d'alphabétisation inférieur à 20% Un grand nombre des PMA ont en commun d'avoir été en proie à des conflits internes, des catastrophes naturelles et des problèmes d'environnement. [...]
[...] Il est bien difficile de répondre à cette question : les conditions de la mise en œuvre de cette stratégie de développement ont été particulières et ne se retrouvent pas forcément ailleurs ; de même l'histoire des pays est différente. Les NPI ont connu surtout la colonisation japonaise, qui n'avait pas les mêmes caractéristiques que la colonisation occidentale. De plus, souvent, ils ne possédaient que peu ou pas de matières premières. Dans la plupart des pays africains, ou latino-américain, il n'existe pas de pouvoir politique fort et le affrontements ethniques sont parfois tels qu'ils empêchent la mobilisation des énergies en faveur du développement. [...]
[...] L'exemple de Sholi illustre la nature de la pauvreté dans les PMA. Des conditions de vie comme celles des habitants de Sholi semblent indignes d'un monde civilisé. Mais elles n'ont rien d'exceptionnel dans les PMA. D'après des estimations de la pauvreté faites par la Banque mondiale et par la CNUCED à de leur population vivait avec moins d'un dollar par jour à la fin des années 90. Bien que les résultats économiques des PMA se soient nettement améliorés à cette époque, l'incidence globale de l'extrême pauvreté n'a pas diminué pour autant. [...]
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