Début 2008, alors que tout le monde pense que le plus dur est passé, la situation se dégrade à nouveau nous faisant ainsi entrer dans une véritable crise économique et financière sans précédent. En effet, en février 2008, comme tous les ans, les banques arrêtent leurs comptes annuels mettant ainsi en évidence un déficit beaucoup plus important que ce qu'elles croyaient dus à la chute de l'immobilier, à la crise des subprimes qui ont fait chuter les cours.
Suite à cette crise financière, de nombreux pays entrent en récession entre 2008 et 2009. On parle de récession lorsque l'économie d'un pays connaît une baisse de son PIB sur une période de trois trimestres consécutifs. En parallèle, entre 2000 et 2008, les matières premières ont connu un boom lié en partie à la spéculation. Le marché boursier étant en baisse, les spéculateurs se tournent vers les matières premières comme le pétrole et les produits agricoles. Le 2 janvier 2008, le prix du baril de pétrole dépasse les 100 $ puis redescend à 35 $ le baril fin 2008 à cause de la crise financière qui contribue à une baisse de la demande.
En février 2008, les prix s'envolent, le taux d'inflation atteint des valeurs historiques. Cette hausse de l'inflation est due à la politique monétaire expansive de la FED, à la spéculation des produits de base et à la hausse des prix de l'importation. Depuis 2008, la France et le monde sont entraînés dans une crise économique et financière mondiale. En 2009, la situation tend à se stabiliser et chaque pays tente du mieux qu'il peut de se sortir de cette crise en limitant les dégâts.
Dans ce contexte, nous nous demanderons si une sortie de crise en 2010 est envisageable.
[...] Début 2008, alors que tout le monde pense que le plus dur est passé, la situation se dégrade à nouveau nous faisant ainsi entrer dans une véritable crise économique et financière sans précédent. En effet, en février 2008, comme tous les ans, les banques arrêtent leurs comptes annuels mettant ainsi en évidence un déficit beaucoup plus important que ce qu'elles croyaient dut à la chute de l'immobilier, à la crise des subprimes qui ont fait chuter les cours. C'est ainsi que cette crise financière qui était une crise bancaire à l'origine va se transformer en krach boursier. [...]
[...] Certes la production a redémarré, le PIB est en cours d'amélioration, la récession est finie cependant cette coupure a laissé des traces chez les ménages comme chez les particuliers qui feront que ce climat de peur, d'incertitude et de méfiance ralentira la sortie de crise. N'est-ce pas un peu tôt prévoir la sortie de crise en 2010 ? Conclusion Pour conclure, l'étude de ces indicateurs nous montre que la réponse à la question : Une sortie de crise en 2010 est-elle envisageable ? reste difficile. Encore aujourd'hui aucun économiste n'est capable de donner une réponse précise. [...]
[...] Voici un graphique montrant l'évolution de L'IPC sur les 4 dernières années : En 2008 on observe une montée affolante de l'IPC, qui correspond à la période critique de la crise économique en France. Faut-il en déduire que la stabilisation de l'inflation est signe d'une sortie prochaine de crise ? Selon les modèles économiques Si le niveau général des prix baisse, il paraît évident que cela aura un effet bénéfique sur la consommation des ménages et sur l'investissement des entreprises. Cependant, en termes de salaire, qui en réalité n'est que le prix de la main d'œuvre, si l'inflation est en baisse, les salaires le seront aussi. [...]
[...] Même si de nombreux indicateurs retrouvent peu à peu une valeur convenable, cette crise laisse les ménages et les entreprises dans un climat de méfiance. Cette crise de confiance tend à se débloquer mais cela risque de prendre du temps avant que tous les agents économiques retrouvent leur comportement d'avant crise Annexes Agrégats de la comptabilité nationale = grandeurs qui mesurent le résultat de l'activité économique Le Produit Intérieur Brut : valeur des B&S produit par les Unités résidentes et dispo pour utilisation finale calcul dans l'optique de la production : PIB = Ensemble des valeurs ajoutées + Impôts - Subventions Calcul dans l'optique de la dépense : PIB = Production + Importation + (impôts - subventions) = Consommations intermédiaires + Consommations finales + Formation Brut de Capital Fixe (FBCF) + Variation de stock + Acquisition d'objet de valeur + Exportation Calcul dans l'optique du revenu : PIB = Rémunération des salariés + (impôts - subventions) + Excédent Brut d'exploitation (EBE) Les différents PIB : PIB non marchand = services vendus à un prix inférieur à la moitié des coûts de production. [...]
[...] Que penser d'une sortie de crise en 2010 ? En 2007, les banques américaines se sont lancées dans les subprimes : prêts hypothécaires particuliers destinés à la classe moyenne américaine. Généralement, un particulier souhaitant acheter un appartement peut emprunter en fonction de son salaire et de sa capacité à rembourser. Les prêts sont donc proportionnels au salaire. Les subprimes fonctionnaient autrement : on empruntait ce dont on avait besoin, et la maison servait de garantie. Le prêt était à taux fixe les premières années puis à taux variable. [...]
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