Dossier présentant l'OMC (l'Organisation mondiale du commerce), sur quelles théories cette organisation se fonde et quels ont été les effets de cette institution sur les pays développés et les pays en voie de développement.
[...] Pour certaines ONG hostiles à l'OMC, grâce à la suspension du cycle de Doha les pays en développement vont pouvoir demander à la communauté internationale la mise en place d'un "nouveau système de commerce international fondé sur l'équité et la durabilité", pour une prise de conscience de la situation actuelle où le commerce international est dirigé par la Triade. Les négociations sont trop dominées par l'intérêt des pays industrialisés et de leurs compagnies transnationales qui s'implantent dans les pays en développement sans scrupules vis-à-vis des industries locales qui se retrouvent totalement dépassées par la concurrence La réflexion sur leurs intérêts Divers pays ACP (Afrique, Caraïbe et Pacifique) ont également ressenti un certain soulagement. Quelques-uns d'entre eux voient même cet abandon des négociations comme un moindre mal. [...]
[...] La fin du cycle de DOHA signifie que toutes les mesures prises lors des négociations en 2001 concernant les subventions sont en suspens. De ce fait, l'Union européenne ne sera plus obligée de supprimer ses aides aux exportations agricoles d'ici à 2013. Les Etats-Unis, eux, n'auront plus à réduire leur budget de 15 Milliards de Dollars qu'ils consacrent aux subventions agricoles internes. Ils pourraient même l'augmenter. Cela renforcera de manière artificielle leur compétitivité et entraînera du dumping. De même, la promesse faite par Washington à Hong-Kong de réduire l'aide apportée aux producteurs de coton n'a plus besoin d'être respectée. [...]
[...] Ces accords s'accompagnent souvent de nombreuses réglementations qui rendent les échanges de plus en plus difficiles surtout pour les pays pauvres. En effet des barrières tarifaires et non tarifaires continuent à être appliquées. Des "pics tarifaires" continuent par exemple à être appliqués sur des produits jugés sensibles. De même les zones de libre- échange ont l'habitude d'appliquer un tarif extérieur commun ce qui constitue une entrave à l'entrée des exportations. Par ailleurs des barrières non tarifaires subsistent (normes techniques ou environnementales). [...]
[...] Malgré certaines restrictions, ce programme aurait été un réel bienfait pour certains pays en développement surtout en Asie Agriculture Dès le cycle d'Uruguay en novembre 1982, les négociations du GATT (General Agreement on Trade and Tariffs) ont toujours posé problème en ce qui concerne l'agriculture (le lancement officiel du cycle d'Uruguay a eu lieu en septembre 1986). Finalement signé en avril 1994 à Marrakech, l'Accord sur l'agriculture aura montré les difficultés à intégrer l'agriculture dans le champ du GATT. La référence de base du GATT était la libre concurrence. Considérée à juste titre comme un bien public, l'agriculture constitue pour de nombreux pays en développement, un domaine crucial. [...]
[...] Le Cycle de doha Le Cycle de Doha est une ronde de négociations, d'une durée de trois ans, effectuée sous l'égide de l'OMC (Organisation mondiale du commerce). Elles portent surtout sur la libéralisation du commerce international et avait comme objectif explicite le développement de ce qu'on appelait naguère le Tiers-Monde La conférence inter-ministérielle de Doha (Qatar) a eu lieu du 9 au 13 novembre 2001, tandis que la quatrième conférence ministérielle de l'OMC lançait un nouveau cycle de négociations multilatérales (commencées au sein du GATT, le prédécesseur de l'OMC), baptisé cycle du développement En effet, l'essentiel des négociations de Doha portaient sur l'agriculture et sur l'amélioration de l'accès aux marchés des pays riches pour les produits agricoles des pays en développement (PED). [...]
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