L'Organisation Internationale du Commerce (OMC) est une organisation internationale créée en 1995, au terme de l'Uruguay Round, qui s'occupe des règles régissant le commerce international entre les pays. L'OMC compte 153 pays membres. Environ deux tiers de ces membres sont des pays en voie de développement. Les gouvernements des pays du Sud n'ont guère le choix, le commerce étant indispensable, ils peuvent difficilement renoncer à faire partie de l'organisation qui en fixe les règles. Ils forment un groupe très diversifié au niveau des points de vue et des préoccupations diverses. De plus, ceux-ci considèrent bien souvent le commerce comme un outil indispensable à leur développement.
[...] De ce fait l'OMC devient un pivot central dans les relations Nord-Sud. Cependant elle n'arrive pas à convenir d'accord suffisant concluant pour tous. En effet, après de nombreux cycles et plus de 9 ans de négociations, aucun cycle de n'a encore abouti, faute de parvenir à des accords probants entre pays émergents et pays développés. Le système commercial mondial provoque trop d'inégalités. Le Nord joue la carte de l'hypocrisie et réclame au Sud un abaissement de ses frontières dans les nouveaux secteurs tout en maintenant fermées les siennes dans les secteurs de faibles technologies. [...]
[...] Car même si elle a beaucoup d'éléments à revoir ou même à changer, l'OMC est suffisamment récente pour pouvoir se remettre en question. Elle est même dans l'obligation d'évoluer, car le commerce mondial va considérablement se complexifier et il faudra, sans nul doute, une institution telle que l'OMC pour le gérer. Ce qui est moins sur cependant, c'est la rapidité d'évolution de l'OMC : arrivera-t-elle toujours à suivre les évolutions de l'économie ? Bibliographie Articles de périodiques : - Paugam Jean Marie. L'OMC victime de la mondialisation ? Problèmes économiques janvier 2007, p.2-9 - Bizet Jean. [...]
[...] Exception faite pour L'Accord commun sur les tarifs douaniers et le commerce international qui prévoit l'application du principe de non- réciprocité dans les négociations commerciales entre pays développés et pays en développement. De plus au sein de l'OMC a été instauré l'ORD (Organe de Règlements des différends), sorte de tribunal qui apporte un cadre multilatéral pour régler les conflits. Si un état est victime d'une mesure protectionniste qu'aurait mise en place un autre pays et qui pénalise son économie, est-il en droit de porter plainte contre cet état ? [...]
[...] Elles représentent l'autorité suprême, et ont donc le pouvoir de prendre des décisions sur tous les accords multilatéraux. Le directeur général n'a aucun pouvoir (mais il peut être influent. Toutes les décisions se prennent lors des conférences ministérielles et préalablement dans les chambres vertes réunissant seulement certains (non légitimes). Les pays membres de l'OMC décident de réformes lors de conférences qui s'étendent sur plusieurs années. Il y a eu depuis grandes conférences la dernière ayant eu lieu en 2008 à Genève (Singapour en 1996, Genève en 1998, Seattle 1999, Doha en 2001, Genève en 2008 Les enjeux lors de ces négociations sont multiples, cela peut concerner notamment la réduction des droits de douane (voté à chaque conférence) ou des mesures anti dumping. [...]
[...] De plus, lorsque l'on regarde le tableau qui récapitule les procès au sein de L'Organisme de Règlements des Différends, nous remarquons que les pays développés (États-Unis, Union européenne, et le Japon confondus) ont été jugés en tort 17 fois, c'est-à-dire qu'ils ne respectaient pas les règles de l'OMC. Un tiers des contentieux portent sur des produits agricoles. Parmi les autres produits, les secteurs de la chimie, la sidérurgie, le textile et l'automobile ont été les plus souvent visés. Hormis l'Accord général du GATT, les accords qui ont été les plus invoqués sont l'Accord sur les subventions, l'Accord antidumping et l'Accord sur l'agriculture. [...]
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