L'analyse de L. Walras (1874) ne se limite pas à l'étude d'un marché où s'équilibrent les offres et les demandes et où s'établit le prix d'un bien ou d'un facteur, les quantités et prix des autres biens ou facteurs étant donnés (équilibre partiel), mais elle traite des conditions d'équilibre simultané de marchés interdépendants pour tous les biens et facteurs.
Les thèmes précédents traitent des conditions d'existence et des propriétés de l'équilibre concurrentiel, mais ne traitent pas des étapes de sa réalisation au cours des transactions entre coéchangistes.
C'est encore L. Walras qui en a introduit l'analyse théorique sous le nom de « tâtonnement » (« trials and errors » en anglais).
Successeur de L. Walras, Vilfredo Pareto (1848-1923) a introduit le concept moderne d'optimum collectif à base individualiste que Walras appelait « maximum d'ophélimité », c'est-à-dire de « désirabilité » subjective. Ce concept a été affiné depuis, et est aujourd'hui défini comme : « Un état réalisable (d‘une économie) auquel n'est préféré aucun autre état réalisable ». (G. Debreu, 1966 ; p. 99). Cet état est préféré à tout autre parce qu'il n'y est plus possible d'améliorer la satisfaction d'un quelconque consommateur, membre de cette économie, sans réduire celle d'au moins un autre.
[...] Chacun de ces points (différents pour A et représente ainsi la demande-offre rationnelle de A(ou de pour le rapport de prix considéré. Le lieu de ces points DA pour A et I DB pour constitue donc leur courbe de demande (offre) rationnelle. Lorsque ces courbes de demande (offre) rationnelles se couperont, l'équilibre négocié sera réalisé puisqu'en ce point, les deux agents maximiseront leurs satisfactions respectives pour une même nouvelle répartition physique des deux biens entre eux. De plus en ce point, P sur notre graphique, la pente de la droite budgétaire commune I donc le rapport de prix , est stabilisée. [...]
[...] Mais nous aurions tout aussi bien pu raisonner sur l'individu et pour les mêmes raisons, nous aurions abouti au point autre optimum parétien Optimum collectif et équilibre général: Correspondance 1. Courbe de contrats : En répétant le même raisonnement à partir d'autres points de distribution initiale, on aboutirait au même type de conclusions, de sorte qu'en définitive tous les points de tangence entre les courbes d'indifférence sont des optima parétiens. Comme les courbes d'indifférence se succèdent de façon continue, la courbe 0 R N 0' joignant ces points est elle-même continue. [...]
[...] (On dit qu'elle est individuellement rationnelle). Ne pas être bloquée par la coalition de deux consommateurs, c'est-à- dire être parétienne. Ces deux propriétés montrent que les allocations du cœur peuvent être représentées sur la courbe des contrats, lieu des optima de Pareto par la partie CD. Mais à l'intérieur de ce noyau, sur CD, quel point prévaudra ? C'est ici qu'interviennent le marché et la droite budgétaire Correspondance entre équilibre général de marché et optimum de Pareto: Considérons par exemple la droite budgétaire I M passant par I et dont la pente est égale à .Puisqu'elle passe par point de distribution initiale des deux richesses et entre A et c'est la droite exprimant la contrainte budgétaire de chacun d'eux. [...]
[...] Cet état est préféré à tout autre parce qu'il n'y est plus possible d'améliorer la satisfaction d'un quelconque consommateur, membre de cette économie, sans réduire celle d'au moins un autre. Dans l'analyse qui suit, nous tenterons de répondre à la question suivante : Quand est-ce qu'il y a correspondance entre équilibre général de marchés et optimum collectif, au sens de Pareto? 1. Optimum collectif: l'« optimum de Pareto 1. Définition du concept et illustration graphique Un état réalisable économie) auquel n'est préféré aucun autre état réalisable (G. Debreu ; p. 99). Il n'est pas possible d'accroître la satisfaction d'un individu sans réduire celle d'un autre individu. [...]
[...] Contexte L'analyse de L. Walras (1874) ne se limite pas à l'étude d'un marché où s'équilibrent les offres et les demandes et où s'établit le prix d'un bien ou d'un facteur, les quantités et prix des autres biens ou facteurs étant donnés (équilibre partiel), mais elle traite des conditions d'équilibre simultané de marchés interdépendants pour tous les biens et facteurs. Les thèmes précédents traitent des conditions d'existence et des propriétés de l'équilibre concurrentiel, mais ne traitent pas des étapes de sa réalisation au cours des transactions entre coéchangistes. [...]
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