ONG, organisations non gouvernementales, gouvernance mondiale, FTN, firmes multinationales, États, organisations internationales, comité économique et social, OMC, organisation mondiale du commerce, environnement, Greenpeace
Les ONG sont confrontées à l'existence d'autres acteurs donc elles développent des relations avec les organisations internationales, les FTN et les États ; mais cet élargissement aboutit à des relations plus complexes. Les ONG ont souvent un double discours : d'un côté, leur action est largement fondée sur la dénonciation des actions d'autres acteurs (se sont bâtis sur la dénonciation des politiques et des actions des FTN) mais coopèrent avec ces acteurs.
[...] Les relations ambiguës avec les états Le principe des ONG est d'être indépendantes des États, voire en opposition aux États en dénonçant l'absence d'actions ou leurs effets négatifs. Les États, quant à eux, ont longtemps critiqué les ONG : Hubert VEDRINE a très longtemps été sceptique, car pense que les ONG ne représentent qu'elles- mêmes et que les États doivent encore décider. Mais il y a de plus en plus une coopération : les ONG critiquent l'État, mais elles veulent en fait qu'il soit plus actif et appelle à davantage d'actions et à le pousser à assumer ses responsabilités. [...]
[...] Depuis les années 1990, les FTN et les ONG ont compris leur intérêt à coopérer : les ONG veulent avoir davantage d'influence et pouvoir se financer tandis que les FTN améliorent leur image en la socialisant. Il y a différentes formes de coopération : des banques de développement communes qui sont organismes fondés par FTN et ONG pour favoriser des politiques de développement (alliance entre Oxfam et Siemens) ; des associations entre entreprises et ONG dans certains secteurs : Lapeyre coopère avec des ONG pour avoir du bois certifié, Carrefour pour éviter les entreprises employant des enfants ; des fonds financiers ont été développés : La Poste coopère avec la Fédération internationale des droits de l'homme ; sous l'action des ONG, les FTN se sont lancés dans l'adoption de chartes de déontologie et se sont lancés dans la responsabilité sociale des entreprises. [...]
[...] Les ONG au cœur de la gouvernance mondiale Introduction : Les ONG sont confrontées à l'existence d'autres acteurs donc elles développent des relations avec les organisations internationales, les FTN et les États ; mais cet élargissement aboutit à des relations plus complexes. Les ONG ont souvent un double discours : d'un côté, leur action est largement fondée sur la dénonciation des actions d'autres acteurs (se sont bâtis sur la dénonciation des politiques et des actions des FTN), mais coopère avec ces acteurs. [...]
[...] L'ONU consulte les ONG dans l'ECOSOC (institution à l'intérieur de l'ONU s'occupant des politiques économiques et sociales dans l'ONU) et dans quelques assemblées. À l'OMC, les ONG ont aussi trouvé une reconnaissance : il n'y a pas de statut consultatif, mais elles sont largement présentes dans les grandes réunions. La banque mondiale a consulté très largement les ONG et a promu le rapprochement entre les entreprises et les aujourd'hui, la moitié des projets financés par la banque mondiale sont confiés à des ONG. [...]
[...] On délègue sa politique de développement aux ONG : Américains dans les années 1990, on pensait que l'aide publique au développement était inefficace (pour Bill Clinton il fallait mieux commercer que les et modèle recopié, on délègue des fonds d'aide aux ONG (pays scandinaves, UE, Suède et Norvège dont 1/4 de leur aide est délégué aux ONG), idem dans les opérations de paix qui sont sous responsabilités des grands États : au Kosovo, l'OTAN est intervenue puis l'ONU a géré et une grande partie a été déléguée aux autres pays. Il y a ainsi un nouveau rapport entre les acteurs en raison d'un rééquilibrage de l'influence, les ONG ont réussi à s'imposer, et à provoquer une répartition et redéfinition des rôles de chacun, mais plus par opposition. [...]
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