La critique de la théorie traditionnelle met en évidence les grandes lignes de la nouvelle théorie du commerce international.
Tout d'abord, la définition de la nation pose problème; c'est un micro agent qui ne peut pas être relié aux agents individuels. Au sein d'une même nation, les capitaux circulent librement et sont immobiles entre les nations donc ils ne peuvent pas circuler entre les nations. Le 1er problème découle ainsi de l'hypothèse de circulation qui n'est donc pas réaliste. L'agrégation d'individus maximisateurs ne conduit pas nécessairement à un agent maximisateur. La théorie du CI a contourné ce problème en donnant une autre définition de la nation. Au lieu de la représenter par des agents représentatifs (agrégation de tous les individus du pays, on la définit comme un stock de captal. On ne donne pas de fondements microéconomiques au micro agent qui est la nation.
[...] Beaucoup d'économistes ont essayé d'aller plus loin, mais il n'existe pas de programme de recherche unifié. Tout un tas d'amendements de la théorie traditionnelle (analyse de Vernon, concurrence monopolistique) se sont développés chacun dans leur coin. Il a fallu attendre l'apparition et la diffusion de nouveaux outils théoriques permettant de répondre aux lacunes de la théorie traditionnelle. Ce sont ces nouveaux outils qui ont permis d'intégrer de façon rigoureuse les éléments qui étaient absents des théories traditionnelles Les apports de la NTCI à l'analyse des échanges entre les nations La NTCI cherche à expliquer un certain nombre de phénomènes empiriques majeurs phénomènes : l'intégration des firmes multinationales dans l'analyse, la NTCI cherche à expliquer le CI entre des pays très peu différents, des pays qui disposent de dotations factorielles comparables, le commerce intra branche : un pays exporte et importe le même bien Analyses théoriques à la pratique du protectionnisme ? [...]
[...] La Nouvelle Théorie du Commerce International (NTCI) 1. Quels sont les lacunes des théories traditionnelles du CI ? La critique de la théorie traditionnelle met en évidence les grandes lignes de la nouvelle théorie du commerce international. Tout d'abord, la définition de la nation pose problème; c'est un micro agent qui ne peut pas être relié aux agents individuels. Au sein d'une même nation, les capitaux circulent librement et sont immobiles entre les nations donc ils ne peuvent pas circuler entre les nations. [...]
[...] Les firmes vont avoir un avantage absolu momentané de la production. C'est ce monopole qui va les conduire à pouvoir exporter. Vernon propose une analyse en termes de cycle de produit et explique comment elles évoluent dans le temps. D'abord, la production nationale est consommée au niveau national, les quantités produites vont augmenter, la firme va profiter d'économies d'échelle qui vont lui permettre d'exporter. Lorsque les autres firmes auront rattrapé leur retard, la firme va s'implanter à l'étranger pour pouvoir faire face à ses concurrents et la production de la firme va cesser à l'étranger et va être remplacée par des flux d'importation en provenance des firmes concurrentes. [...]
[...] Si ce pays importe moins, le prix du bien va diminuer au niveau mondial. Les taxes aux frontières vont faire baisser la demande de ce bien donc le prix mondial ce qui accroît donc le bien-être mondial En quoi le fait de relâcher l'hypothèse de concurrence parfaite modifie les conclusions théoriques ? Ces conclusions sont-elles en phase avec la réalité que celles des théories traditionnelles ? En conclusion des théories traditionnelles, les nations ont toujours intérêt à échanger. Mais si on relâche l'hypothèse de CPP, ça va permettre dans certains cas, en théorie, au protectionnisme d'apparaître comme un résultat optimal. [...]
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