On est parti de la théorie traditionnelle du commerce international, constituée de deux apports complémentaires :
- Ricardo, les pays se spécialisent dans les productions de marchandises où ils ont les coûts de production les plus bas et ensuite, ils échangent des coûts de production (des biens).
- HOS, les pays échangent quand ils possèdent des facteurs de production différents.
[...] La propriété industrielle est très mal protégée en niveau international. Les entreprises essayent de s'approprier les découvertes des autres. Pourtant, le développement des industries de hautes technologies est dans l'intérêt des pays, il faut donc les soutenir. B Quel soutien public pour les industries de haute technologie Cibler les secteurs pertinents pour recevoir une aide et choisir les formes de soutient C'est pour les secteurs de haute technologie que l'aide publique semble le plus efficace, car ces secteurs sont ceux qui créent le plus d'externalités positives, qui créent le plus d'effets d'entrainement dans l'ensemble de l'économie. [...]
[...] Si tout se passe bien, les entreprises sauvées par les subventions réalisent des profits supérieurs à ces subventions et les pouvoirs publics rentrent dans leur fonds. B Le modèle Airbus-Boeing Il s'agit des avions des marchés gros porteurs, c'est un marché très étroit, il nécessite de très gros investissements. Un producteur doit vendre beaucoup d'avions pour le rentabiliser. Si les deux producteurs se partagent le marché, ils font tous les deux de légères pertes Conclusion À première vue, cette nouvelle théorie du commerce international rend caduque la théorie du libre échange. [...]
[...] Dans la réalité économique, on trouve très peu de situations de monopole, il y a toujours quelques offreurs qui se font concurrence. Une entreprise doit toujours tenir compte de la concurrence sur le marché. La demande perçue par une firme dans ces conditions dépend du nombre de concurrents (plus ils sont nombreux et plus sa demande sera faible, et inversement) ainsi que du prix des concurrents (plus le prix des concurrents sera bas et plus la demande sera faible). = [,-. – ,−, . [...]
[...] Les nations constituent des zones commerciales. Jusqu'aux années 1980, la théorie de Ricardo et le modèle HOS ont constitué une référence incontournable, mais depuis une quinzaine d'années, il y a de nouvelles tentatives de plus en plus nombreuses pour constituer une nouvelle théorie. Il s'agit d'expliquer les nouvelles conditions des échanges et expliquer les nouvelles politiques économiques. I Les nouveaux concepts explicatifs : rendements croissants et économies d'échelle Toute la théorie de Ricardo est fondée sur l'existence de rendements décroissants. [...]
[...] Or ce n'est plus la réalité avec les échanges actuels. Aujourd'hui, une grande part du commerce est intrafirme. De plus, ce sont les pays développés qui commercent entre eux essentiellement. Les 3 plus grandes zones (Europe de l'Ouest, Amérique du Nord et Asie de l'Est) commercent beaucoup entre elles. Également, les pays développés échangent entre eux des biens qui chacun produisent. Aussi, les théories de Ricardo et HOS représentent un libre échange parfait, mais dans la réalité, cela n'est pas vrai, chacun des acteurs essaye d'échapper au libre échange. [...]
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