Dans la zone euro c'est visiblement l'inverse car certes la croissance économique se porte mieux notamment depuis 2004 mais en aucune manière ce gain ne semble pouvoir expliquer l'appréciation disproportionnée de l'euro. A l'heure ou l'euro n'est plus très loin d'1,60$, la question est alors de savoir si une monnaie forte est une bonne chose pour l'économie et si elle n'a que des avantages.
Nous étudierons donc dans une 1ère partie les avantages que peuvent représenter une monnaie forte pour ensuite montrer qu'elle peut également avoir un certain nombre d'inconvénients notables. (....)
[...] Une monnaie faible pour une économie forte ? Les miracles allemand et japonais n'ont été rendus possibles que par la dévaluation du mark et du yen sur la période 49-65 pour le mark et jusqu'au milieu des années 80 pour le yen. De plus, bcp de PED comme la Chine par exemple fixent leur monnaie à une valeur très basse pour développer une stratégie de croissance par les X et attirer les I étrangers. Ainsi, certains pays ont lgtps cherché à maintenir un tx de change assurant un haut niveau de compétitivité à leur éco. [...]
[...] Ainsi une monnaie faible peut paraître comme un avantage, mais qui est à nuancer. Conclusion : Une monnaie forte présente donc des avantages au niveau du coût des M mais aussi au niveau du poids de la zone donnée : stabilité, crédibilité, confiance en la monnaie qui attire les I étrangers. Mais elle induit aussi des inconvénients car fait augmenter le px des X qui pénalisent la compétitivité des entreprises qui peuvent décider de quitter le pays. Ce qui bien entendu est fatal : chômage, ralentissement éco Envisager de dévaluer une monnaie pour devenir une monnaie faible peut aussi présenter des avantages dans la mesure où elle peut améliorer la compétitivité-px et être moteur de développement, en particulier dans les PED. [...]
[...] Une monnaie forte n'a-t-elle que des avantages ? Selon J.-P. Fitoussi, en principe ce qui génère l'augmentation du tx de chg, la force d'une monnaie, c'est la bonne santé d'une économie. Et ce n'est pas l'inverse, càd que l'augmentation du tx de chg ne serait pas mauvaise pour l'éco. C'est la raison pr laquelle quelle que soit l'éco les tx de chg ont tendance à se déprécier en période de récession et à s'apprécier en période de croissance. Dans la zone c'est visiblement l'inverse car certes la croissance éco se porte mieux notamment depuis 2004 mais en aucune manière ce gain ne semble pouvoir expliquer l'appréciation disproportionnée de l'€. [...]
[...] une monnaie forte permet aussi une stabilité des prix donc la lutte contre l'inflation Une monnaie forte installe une certaine crédibilité permet d'attirer les investisseurs et de limiter les tensions inflationnistes. Un pays a monnaie faible est en général contraint de relever ses taux d'intérêt, ce qui augmente davantage le risque récessif. Cela facilite le maintien d'une politique monétaire accommodante qui n'empêche pas la reprise éco. Ex : ainsi, le relèvement du tx d'intérêt directeur de la BCE à partir de décembre 2005 a été suffisamment progressif pr ne pas menacer la reprise. c. [...]
[...] Si un pays a un secteur de services non-échangeables, de gde taille et en croissance, il est particulièrement immunisé contre les fluctuations de sa monnaie. C'est le cas de l'Espagne. Au final, en cas d'appréciation de l'€ l'Allemagne est protégée par la différenciation de ses produits et l'outsourcing, l'Espagne par l'importance des services domestiques. Cpdt la France et l'Italie ne sont pas protégées, donc l'appréciation réelle de l'€ réduit moins la croissance de certains pays que d'autres, elle accroît donc la dispersion entre pays des taux de croissance. b. [...]
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