Apple résume les caractéristiques de ces nouvelles firmes multinationales et les problèmes que peuvent poser ces multinationales. Cette firme est caractérisée par une progression extraordinaire : elle a été créée en 1976, et a coûté 1300 $. En 2010, elle a pendant une période très brève été la première capitalisation mondiale. Elle vaut aujourd'hui environ 300 milliards de dollars. Il y a un processus de destruction créatrice qui intervient dans ces grandes firmes. On aurait pu aussi citer le cas d'IBM, qui cette année est devenue une pure multinationale de services, alors qu'elle était avant une entreprise de fabrication. Apple exprime donc ce processus de destruction créatrice et l'émergence de nouvelles firmes à l'échelle mondiale. La DIPP est aussi une caractéristique profonde d'Apple : elle n'a pas d'usine de fabrication. On a 2 images d'Apple : une image positive, c'est la firme Apple en elle-même, avec 46 000 salariés, des conditions de travail extrêmement favorables, des produits de qualité, etc ; l'image négative est la fabrication des produits, qui sont fabriqués par des sous-traitants, commandés par une grande firme taiwanaise, Foxconn, qui regroupe plus d'un million de salariés. Ces firmes sont concentrées dans les provinces côtières de Chine. Il y a donc 2 problèmes : les conditions de travail, et les problèmes de santé. Le dernier point est la création de valeur ajoutée. Les chiffres du commerce extérieur extrêmement dégradés ne reflètent pas la création de valeur ajoutée par les firmes américaines elles-mêmes. Les chiffres du commerce extérieur ont tendance à surestimer les phénomènes négatifs et sous-estimer le réseau intrafirme. Le déclin de General Motors avait été une date importante en 2009, puisqu'elle avait été déclarée en faillite.
[...] Il va avoir l'émergence de multinationales dites primaires. Les entreprises des pays industrialisés vont avoir pour fonction d'approvisionner le territoire d'origine en matières premières. Il va avoir progressivement des entreprises qui vont se multinationaliser, notamment dans l'agroalimentaire, puis à partir des années 1910-1920, des entreprises de prospection pétrolière. Des entreprises industrielles créent des filiales d'approvisionnement en matières premières. Dès la fin du XIX ème siècle, Michelin crée des filiales dans l'Empire français. Cette création est fortement encouragée par les Etats. [...]
[...] Il y a une synergie qu'on peut qualifier de managériale : les gammes se complètent, les localisations géographiques itou. La troisième synergie est financière : on peut mieux gérer ses financements à l'échelle d'une plus grande entreprise. Mais les synergies peuvent ne pas fonctionner. Mais il peut avoir un problème de monopole négatif, du fait de la baisse du nombre de concurrents. Ces OPA sont aussi souvent un moyen pour l'entreprise d'établir des barrières à l'entrée. Ainsi, la fusion-acquisition n'a pas forcément des objectifs industriels et économiques favorables. Dans ce cas, pourquoi y a-t-il des fusions-acquisitions ? [...]
[...] Si la valeur réelle est supérieure à la valeur boursière, on a intérêt à acheter les actions. Ce qui caractérise aussi les pays développés, c'est un ratio positif entre stock détenu par le pays et stock d'actif détenu par les pays étrangers. Ce n'est pas le cas pour les pays émergents. Il y a 3 tendances à souligner. Tout d'abord, la répartition sectorielle des IDE est à analyser. La plus grosse valeur de stocks d'IDE est comprise dans les services. A l'heure actuelle, beaucoup d'IDE se passe dans les services. [...]
[...] Faire revenir les usines dans un territoire pose un problème quand on a une chaîne de valeur très décomposée. Le phénomène des relocalisations intervient, mais est très marginal. Une augmentation extrêmement forte des coûts de transports pourrait provoquer des relocalisations en masse ; mais on pourrait imaginer que les chaînes de valeur seraient recomposées dans les pays émergents. Ce sont donc des problèmes extrêmement complexes. Définitions : Une firme multinationale est une entreprise qui a au moins une unité de production à l'étranger. Il faudrait plutôt dire, qui a au moins une filiale à l'étranger. [...]
[...] C'est un sujet où l'on peut commencer par le négatif. Quand on regarde le résultat économique des résultats, on s'aperçoit qu'ils sont dans l'ensemble plutôt négatif : une fusion-acquisition sur deux serait considérée comme un échec. Le phénomène de la fusion consiste en la naissance d'une nouvelle entreprise à partir de 2 anciennes entreprises. Elles sont en général moins négatives que l'acquisition, dans laquelle une entreprise va en acquérir une autre. Concrètement, elle achète des actions sur le marché boursier. [...]
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