Durant cette période, il convient de préciser que les investissements directs à l'étranger sont au cœur de la mondialisation.
C'est depuis l'après-guerre que la mondialisation reprend forme après 1870-1914. Les grandes entreprises commencent à s'internationaliser. On parle d'essor des échanges internationaux. Les entreprises commencent à entrer dans un monde où elles doivent dorénavant penser « mondial » pour éviter les risques liés à l'ouverture de nouveaux marchés.
[...] A la base de ces interventions, un économiste John Maynard Keynes qui soutient l'intervention de l'Etat. Selon lui, il est impossible que les mécanismes autorégulateurs des marchés se suffisent pour résoudre des problèmes tels que le chômage ou la déflation. Ce dernier se distingue donc des autres théoriciens tels que les néoclassiques qui prônaient l'efficacité de régulation des marchés. De plus, la mise en place d'un Etat Providence dit Welfare State accentue la présence des Etats dans nos sociétés. Jusqu'alors, l'Etat n'occupait que les fonctions régaliennes qui se concentrent sur quatre axes principaux : la sécurité intérieure (police), la sécurité extérieure (défense), la justice et l'émission de monnaie. [...]
[...] En respectant cette démarche: plus les pays adhérents à la mondialisation, plus les bénéfices sont importants. Elle permet la diffusion du progrès technique et économique ainsi que la propagation de valeurs sociales modernes. Le marché est alors le mécanisme institutionnel le plus performant pour produire et distribuer sans l'intervention de la puissance publique, car ce courant de pensée souhaite subordonner le champ politique à l'économie et ainsi uniformiser le fonctionnement économique au niveau mondial. Karl Marx et le processus de domination capitaliste Si la thèse marxiste s'appuie sur le même constat que Adam Smith et Ricardo: l'expansion du capitalisme s'appuie sur l'ouverture des frontières il considère cependant que le marché n'est ni spontané, ni naturel, ni efficient. [...]
[...] De plus, on laisse les agences de notations augmenter la charge des intérêts sur les obligations alors que les dettes des Etats auraient pu être monétisées par la Banque Centrale Européenne. Montebourg préconise la mise en place de banques plus petites et plus sures en Europe, et non pas laisser le modèle bancaire too big to fail prospérer. Ceci pourrait garantir la sécurisation du système bancaire. D'autre part, l'épargne des Français est dispersée sur les marchés internationaux, et il serait préférable selon lui de nationaliser cette dette en imposant aux banques de détenir un volume réglementé d'obligations françaises. [...]
[...] En effet, on observe des délocalisations massives concernant l'industrie française, et principalement le secteur automobile qui, en une décennie, a perdu un million d'emplois. De ce fait, la balance commerciale creuse un déficit depuis plusieurs années et va s'élever jusqu'à près de 70 milliards d'euros pour cette dernière année. La principale cause est la cherté de l'euro qui est surévalué et un libre-échange déloyal. C'est pourquoi Dupont-Aignan préconise un protectionnisme raisonnable avec des droits de douane qui vont permettre de corriger le dumping social et environnemental, afin de réussir à équilibrer les balances commerciales. [...]
[...] Crise de 2007 : Subprimes : La crise bancaire déclenchée aux Etats-Unis par les crédits à taux variables dans le but de doper l'immobilier et à travers le mécanisme de titrisation (inclusion des prêts immobiliers à haut risque dans des systèmes financiers complexes et rachetés massivement par les banques et les fonds d'investissement) a entrainé un effroyable recul du commerce international. Cette crise a contaminé l'ensemble du monde par le principe de la titrisation. Les exportations allemandes, françaises ont respectivement baissé de 18% et 25%. [...]
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