La mondialisation permet-elle le développement ?

Résumé du document

De nos jours, La mondialisation croissante du XIXeme siecle est considérée comme étant le processus d'ouverture de toutes les économies nationales sur un marché devenu planétaire. Cette multiplication des échanges, des flux créée, génère alors toutes sortes d'interdépendances entre pays, développé, en développement ou encore moins avancé.
On peut alors s'interroger sur les impacts provoqués sur les économies de ces périphéries moins intègres, dont le développement reste inégal fasse au Nord ? La mondialisation favorise-t-elle le développement des pays émergents et moins avancés ?
Il est alors nécessaire de s'interroger sur le lien entre la croissance économique, grandement favorisé par la mondialisation et le développement général (notamment social) des pays, puis de mettre en avant les inégalités planétaires toujours bien ancrées. Enfin, il est nécessaire de s'interroger sur une notion de développement nouvelle : le développement durable et son lien avec la mondialisation.

Extraits

[...] La mondialisation permet-elle le développement ? De nos jours, la mondialisation croissante du XIXeme siècle est considérée comme étant le processus d'ouverture de toutes les économies nationales sur un marché devenu planétaire. Cette multiplication des échanges, des flux créés, génère alors toutes sortes d'interdépendances entre pays, développés, en développement ou encore moins avancés. On peut alors s'interroger sur les impacts provoqués sur les économies de ces périphéries moins intégrées, dont le développement reste inégal fasse au Nord ? La mondialisation favorise-t-elle le développement des pays émergents et moins avancés ? [...]

[...] Il est nécessaire de ne pas mettre de côté, le rôle important des organisations régionales : En effet, à l'image de l'ALENA ou de l'UNION EUROPEENNE, de nombreux pays ont pu avoir recours à un développement accéléré à l'image du Mexique, ou encore d'ancien ressortissant de l'URSS (Roumanie, Bulgarie). La mondialisation a de plus, facilité la circulation des ONG (organisations non gouvernementales) ou encore des institutions de l'ONU (UNESCO ) dont le rôle est généralement contributaire au bon développement social ou économique du pays. [...]

[...] En effet, l'ouverture des pays à cette globalisation permet en premier lieu, une augmentation des exportations. Plus les échanges se multiplient, plus la croissance économique mondiale augmente, ce qui tend à favoriser chaque état concerné. Il est par exemple intéressant de noter qu'entre 1948 et 1995, la production mondiale a été multipliée par six, ou encore que la balance commerciale des pays en développement est devenue excédentaire (exportations supérieures aux importations) depuis 1970. A l'échelle globale les améliorations sont saisissantes : le revenu national brut par habitant en moyenne mondiale a augmenté de façon continue depuis les années 1970, des pays asiatiques comme la Corée du Sud, Taiwan et Singapour ont créé des économies tournées vers l'exportation et sont passés en quelques décennies du Sud au Nord, et tout cela grasses à la mondialisation ! [...]

[...] Il ne faut pas oublier que le développement des pays, et les investissements des Nords sont avant tout une question d'intérêt économique. Investir dans des pays sans ressource, ou bien en guerre ne serait pas fiable. Le développement au niveau mondial reste donc encore inégal, et force est de constater que la mondialisation ne profite pas à tous. Une notion du développement encore inabordée et récente mérite ici d'être citée : le développement durable, lui aussi né de la mondialisation. Celle-ci a mis à mal la biodiversité. [...]

[...] Les logiques de développement compromettent l'environnement et les ressources naturelles. L'implication de la mondialisation dans le bon développement est donc à relativiser. [...]