La mondialisation est justifiée par des gains, en terme d'allocation des ressources, de bien être et donc de revenus. Mais le principe de mondialisation est remis en cause pour ses effets, et surtout par les perdants. Il représente l'affirmation du marché face à l'état-nation. La disparition de l'état nous amènera à nous questionner sur le rôle de l'état : qui va produire les biens publics, et qui va produire les biens publics internationaux : la paix, la protection de l'environnement et ses externalités (exemple : Tchernobyl). Nous verrons ensuite la problématique de gouvernance mondiale, et comment réfléchir à l'organisation des organismes mondiaux, supranationaux.
[...] Quelles sont donc les conséquences de la mondialisation sur les institutions ? On peut les considérer à deux niveaux, national et international. Au niveau national, l'achèvement du processus se traduit par la disparition de l'État-nation au profit du marché. Tandis qu'au niveau international, cela implique le passage d'un système qui assure la coopération entre les États-nations, à des configurations diverses qui peuvent déboucher soit à l'émergence d'institutions supranationales, voire même à un gouvernement mondial, ou bien un système hégémonique qui assure la production de biens publics internationaux. [...]
[...] Ne pas confondre institution internationale et supranationale. L'Union Européenne est une institution supranationale, car il y a transmission de pouvoirs à un niveau supérieur, le FMI, l'OMC ne le sont pas. Il y a aujourd'hui débat sur le but réel des institutions internationales, pour cela il faut comprendre dans quel contexte ont été créées ces institutions. Elles furent créées dans un contexte de coopération internationale et on leur demande aujourd'hui de gérer la mondialisation sans transfert de pouvoir, sans devenir pour autant supranationales. [...]
[...] La disparition de l'état nous amènera à nous questionner sur le rôle de l'état : qui va produire les biens publics, et qui va produire les biens publics internationaux : la paix, la protection de l'environnement et ses externalités (exemple : Tchernobyl). Nous verrons ensuite la problématique de gouvernance mondiale, et comment réfléchir à l'organisation des organismes mondiaux, supranationaux. Problématique La gestion de la mondialisation par les institutions internationales. C'est une question d'actualité et de débats. Pour la traiter il faut comprendre le phénomène de mondialisation, mais avant on peut en premier concevoir, opposer deux visions économiques du monde : d'une part sous forme d'économie internationale, et d'autre part dans une vision de l'économie mondiale. [...]
[...] La mondialisation s'appuie sur l'opus théorique d'une meilleure allocation des ressources. Nous allons donc étudier les vecteurs de cette mondialisation, comme la mondialisation des échanges, la globalisation financière, la libéralisation des facteurs, etc., qui sont tous justifiés par cet opus. Cet argument permet de démontrer de façon cohérente qu'il existe un gain global lié au libre-échange (davantage de produits avec les mêmes facteurs de production). Mais cela ne veut pas dire que malgré ce gain global cette mondialisation n'a pas d'effets redistributifs. [...]
[...] Il y aura ici un seul marché, le marché mondial, à l'opposé des différents marchés nationaux. Ce marché n'est donc pas une somme de marchés nationaux. Par exemple dans le cas du marché des capitaux, il y aura non seulement une libre circulation, mais aussi une uniformité des règles du marché. Dans ce modèle il n'y a pas de droits nationaux, une seule loi, une seule norme par marché ou par droit. On peut constater que l'ouverture croissance des économies nationales et une condition nécessaire mais non suffisante de la mondialisation. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture