La mondialisation, appelée aussi globalisation, est évoquée souvent dans les médias au moment de délocalisations d'usines, notamment des vieux pays industrialisés vers les pays en développement émergents, par exemple la Chine. En effet, la mondialisation tire parti des différences et des inégalités qui caractérisent le monde : des différences de potentiel ou d'aptitudes, des inégalités socio-économiques. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, nous assistons à ce phénomène d'intensification des échanges ayant désormais pour cadre le monde. Il s'agit ici de s'interroger sur les flux, principaux moteurs de la mondialisation, mais aussi sur ses agents ainsi que sur l'impact géographique du phénomène.
[...] Toutefois, les flux d'invisibles sont polarisés par les pays de la Triade qui comptent par exemple de la capitalisation boursière, aussi l'Europe, qui compte 200 millions d'individus connectés à Internet pour ses 450 millions d'habitants. Mais s'il apparaît alors que la mondialisation repose sur des flux, elle se caractérise aussi par les différents agents qui la stimulent ou tentent de la réguler. La mondialisation comporte différents acteurs. Parmi les agents de la globalisation, certains encouragent le phénomène. Parmi ces acteurs bénéfiques, on voit apparaître les firmes transnationales un agent principal. Les FTN ont su dépasser l'intérêt de leur pays d'origine et se sont réparties hors de leur territoire. [...]
[...] Ainsi en 1965 les migrants étaient 75 millions, et aujourd'hui ils sont 150 millions, en 50 ans ils sont deux fois plus nombreux et représentent de la population mondiale. Outre les flux traditionnels, il faut aussi prendre en considération l'explosion des flux d'invisibles. Nous avons tout d'abord une hausse des flux de capitaux. La nouvelle économie pousse les entreprises à diminuer les coûts de production pour être plus compétitives, elles délocalisent et donc il y création et production, par exemple le coût salarial en Allemagne est vingt fois supérieur à celui de la Chine à qualification égale. [...]
[...] D'autres acteurs, divers, sont aussi partie prenante de la mondialisation : groupe de pression (lobbies, diasporas) qui s'organise par-delà les frontières pour s'entraider ou influencer les politiques. N'oublions donc pas que les flux illicites font partie de la mondialisation, ainsi mafia et paradis fiscaux (iles caïmans, ile de man) sont eux aussi des acteurs, car ils génèrent des flux. Cependant il y a aussi des acteurs qui tentent de freiner ou de réguler le phénomène de globalisation. C'est le cas des États Nations. [...]
[...] Par contre les organisations non gouvernementales (ONG) constituent un réel pouvoir, car elles sont indépendantes de l'État et fonctionnent par dons privés. Très puissantes, ces organisations peuvent imposer des décisions (application de règles de libre concurrence). Les ONG interviennent dans les domaines de la santé, l'alimentation, les libertés, les droits de l'Homme, etc. Un autre acteur tente de réguler la globalisation : les organisations internationales affiliées à l'Organisation des Nations Unies (ONU). Toutefois au sein de l'ONU on retrouve plusieurs organisations aux logiques contradictoires et aux moyens inégaux telles que l'organisation mondiale du commerce (OMC) et l'organisation internationale du travail (OIT). [...]
[...] Pour finir on peut constater que géographiquement notre monde s'organise désormais autour de la Triade, ainsi le monde se hiérarchise et se fragmente, car la mondialisation accroît les inégalités entre l'hémisphère Nord et l'hémisphère Sud. Toutefois les inégalités se retrouvent désormais au sein du même hémisphère comme l'illustrent les différences entre l'Amérique latine et l'Afrique Subsaharienne. Alors pour sortir de cette logique inégalitaire n'y a-t-il pas une alternative ? Lorsque l'on analyse les conséquences de la mondialisation, il peut paraître important de prendre en compte les idées altermondialistes. [...]
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