Depuis une vingtaine d'années, la mondialisation s'est traduite par un déploiement des multinationales, un développement des réseaux planétaires, du commerce international, l'explosion du volume des investissements directs étrangers, la montée en puissance des pays asiatiques dans l'économie mondiale
[...] Les pays développés sont ceux dont l'IDH est le plus important. De même l'Indicateur de Développement Technologique (IDT) permet l'évaluation du niveau d'innovation et de diffusion des nouvelles technologies dans chaque pays, afin de mesurer la capacité à participer à l'ère des réseaux. Le Mozambique est le pays qui possède le plus faible IDT, il a donc un retard considérable au niveau des compétences technologiques nécessaires pour pouvoir intégrer l'économie mondiale. Donc il y a une inégale répartition des richesses dans le monde mais il y a surtout une inégale répartition de la richesse entre les hommes comme en témoigne le niveau élevé de l'indicateur de pauvreté humaine de aux Etats-Unis. [...]
[...] La mondialisation peut être considérée comme un facteur de développement du fait des effets positifs que peuvent engendrer les échanges internationaux entre le nord et le sud et de la division du travail. Tout d'abord, les consommateurs des pays du Nord comme ceux du Sud peuvent retirer des avantages du commerce qu'effectuent leurs pays entre eux : les entreprises des pays industrialisés, en délocalisant leur production dans un pays à bas salaires pourront faire profiter leur clientèle de produits moins chers (car ils sont importés à bas prix des pays a bas salaires). [...]
[...] Conclusion La mondialisation est souvent trop rapidement accusée d'être la cause de tous les maux des pays du Sud et du Nord. Le fait est que la mondialisation, d'un côté, a permis l'insertion accrue de certains pays du Sud sur le marché mondial (mais dans le même temps a augmenté la marginalisation de certains pays comme les pays africains) et le développement d'une concurrence des pays à bas salaires. D'un autre côté, même si les échanges entre le Nord et le Sud sont une des causes de l'accroissement des inégalités de revenus entre les travailleurs qualifiés et non qualifiés dans les pays développés, les facteurs internes aux pays ont aussi une part de responsabilité. [...]
[...] De plus, au Nord, nous avons constaté que les regroupements entre pays permettaient à certains d'entre eux de se développer davantage, de voir leur commerce international s'élargir. Ce fut le cas du Mexique, lorsqu'il s'est associé avec les Etats-Unis et le Canada pour former l'Alena ( traité de libre échange), ses exportations ont triplé de 1980 à 1998. Le phénomène est approximativement identique pour l'Europe, avec le passage au marché unique, les pays européens ont renforcé leur union et leur commerce international a progressé. [...]
[...] Ensuite les échanges qui s'effectuent entre pays doivent se faire sur la base de la division internationale du travail. Au niveau théorique, le mécanisme est le suivant : Il est préférable, pour que l'échange international profite à tous les pays, que chaque pays se spécialise dans le domaine où il possède un avantage comparatif (terme issu de la théorie de Ricardo). Nous devons produire sur notre territoire, et exporter, les biens pour lesquels nous avons des compétences ou les biens qui utilisent des facteurs de production dont nous sommes relativement bien dotés, et nous importerons les biens qui peuvent être produits à moindre coût dans leur pays d'origine et qui nécessitent des facteurs de production que nous possédons peu. [...]
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