Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, on assiste à une ouverture internationale des économies sur le plan commercial et financier. Il s'agit du phénomène d'internationalisation, c'est-à-dire que les pays échangent de plus en plus des biens et des services mais aussi qu'il y a une circulation des capitaux plus importante.
Actuellement, le commerce international connaît un double phénomène: la régionalisation et la mondialisation. La régionalisation est le développement des échanges à l'intérieur des blocs régionaux tandis que la mondialisation désigne l'intégration économique mondiale qui va au-delà de l'internationalisation des échanges de marchandises, de services ou de capitaux.
[...] Contrairement au libre-échange, les protectionnistes font apparaître que le commerce international est un jeu à somme nulle voire même négative, c'est- à-dire que certaines nations s'enrichiraient au dépens d'autres nations qui s'appauvrissent. C'est en tout cas ce que pensent les marxistes qui disent que le commerce international n'est ni plus ni moins que le résultat d'une hiérarchie entre les nations. Paul Krugman pense que la mondialisation n'est pas coupable mais cette affirmation est à modérer. Il semblerait que l'interprétation historique donne davantage raison aux thèses libre-échangistes, mais la réalité est plus complexe puisqu'aujourd'hui, le libre-échange ne se trouve pas à l'état pur, mais s'accompagne de mesures protectionnistes déguisées. [...]
[...] Au niveau mondial, la production est plus efficiente. La théorie montre ainsi que la spécialisation est positive dans la mesure où les échanges permettront aux deux pays d'économiser du facteur travail en le réaffectant dans des productions où ils possèdent un avantage relatif. Le commerce international est donc un jeu à somme positive qui profite à tous et favorise la croissance. Le libre-échange est toujours préférable et le protectionnisme toujours un gaspillage de ressources productives. Le modèle technologique comporte des hypothèses de base trop restrictives qui ont donné lieu à de nouvelles tentatives de théories et de modèle, dont celle de Heckscher, Ohlin et Samuelson (HOS) Le modèle HOS La théorie HOS de Heckscher Eli, Bertil Ohlin et Samuelson se base sur des différences de dotations factorielles relatives, c'est-à-dire qu'ils vont comparer les disponibilités en capital et celles en travail. [...]
[...] La mondialisation, facteur d'inégalités et de déséquilibres économiques mondiaux? A. Le protectionnisme Le protectionnisme est à la fois une doctrine et une politique selon lesquelles il est nécessaire de protéger la production nationale contre la production étrangère. Cela débouche sur une limitation des échanges Les différents types de protectionnisme et leurs outils On distingue deux formes de protectionnisme traditionnel. Le premier est dit offensif. Quand il s'agit de modifier les conditions de la compétitivité pour rattraper les pays les plus avancés, on trouve le protectionnisme de List et Kaldor. [...]
[...] Par contre, les prix à l'importation sont de plus en plus compétitifs. De plus, la variation des taux de change joue sur la compétitivité prix. Une monnaie faible Permets d'être compétitif sur les prix à l'exportation et de renchérir les prix à l'importation. C'est pour ça que certains pays sont tentés de mener des politiques de dévaluations Compétitives. L'apparition de compétitivité structurelle ou hors prix dépend de l'existence dans le pays d'une flexibilité qui assure l'adaptation à la demande mondiale, d'une gamme de produits suffisamment large et cohérente, d'une qualité renommée des produits, d'un délai de livraison court, d'un service après-vente de qualité, mais également d'une spécialisation sur des créneaux porteurs où le pays dispose d'un avantage en terme de savoir-faire et de technologie afin de pouvoir sans cesse innover Les conséquences de la recherche de compétitivité sur la croissance économique La recherche de compétitivité va produire deux conséquences principales: un effet d'offre et un effet de demande. [...]
[...] Les entreprises vont faire des efforts à l'exportation pour compenser la perte des débouchés nationaux d'où une recherche de compétitivité. Pour les protectionnistes, le commerce international est un jeu à somme nulle, voire négative, c'est-à-dire que le libre-échange profite à certains aux dépens des autres. B. Le constat des limites du libre-échange 1. Pour les pays développés Dans les pays développés, on constate une différence de conséquences du libre-échange. Par exemple, aux États-Unis, les salaires sont flexibles et on remarque une baisse de la rémunération des salariés les moins qualifiés et une hausse des salaires des plus qualifiés. [...]
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