La mondialisation, plus qu'une tendance à la mode, est un phénomène récurrent dont on entend parler constamment à l‘heure actuelle. Ce concept suscite de nombreux débats entre ceux qui jugent qu'il est normal, et ceux qui estiment qu'il s'agit d'une sorte de dégénérescence. Cependant, ce processus n'est nullement nouveau: l'Europe déjà à l'époque des guerres napoléoniennes avait induit un type de mondialisation, puis les deux guerres mondiales avaient elles mêmes conduit à des échanges à l'échelle planétaire. Malgré cela, c'est depuis 20 ans réellement que la mondialisation à proprement parler caractérise non seulement l'économie, mais aussi un grand nombre de secteurs.
Mais, en réalité qu‘est-ce que la mondialisation? Selon P. Moreau Defarges (La mondialisation), « le trait fondamental de la mondialisation réside dans l'explosion des flux de toutes sortes, ceux-ci se faisant plus denses, plus divers et allant de plus en plus loin. »
Depuis les années 1980, on a ainsi pu constater une très forte internationalisation des économies, la formation de blocs régionaux, de zones de libre échange (ALENA, UEM, ASEAN…), une globalisation des économies et un effacement des frontières.
Les principaux acteurs de cette mondialisation ont encore été jusqu'à récemment les pays développés, ou, de manière plus générale, les pays du Nord. Mais qu'en est il des pays sous développés à l‘heure de cette globalisation? En effet, malgré des promesses de coopération Nord Sud émises par l'Occident, et certains indicateurs plutôt favorables à la mondialisation dans les pays pauvres, on peut raisonnablement se poser la question de l'impact de la globalisation sur les pays sous développés, et le rôle qu'ils ont ou auront à y jouer. Et les avis sont loin d'être unanimes; si certains s'accordent penser que la mondialisation a été bénéfique aux pays émergents, d'aucuns affirment le contraire. D'autre part, nous examinerons le clivage ancien existant entre le Nord et le Sud, car ses effets sont différents de ceux de la mondialisation et ont impacté profondément les pays sous développés, et donc leur importance au sein de la globalisation.
[...] On remarque sans peine que sur ces trois pays, seuls les États-Unis font partie des pays développés. Si certains pays sous développés constituent une destination de flux humains, c'est parfois parce qu'ils constituent une promesse de croissance, de changement. Le tourisme, nous l'avons vu plus haut, est lui aussi sujet à la mondialisation: la réduction des coûts et la démocratisation (bien que relative) des prix des billets d'avion ont contribué à favoriser le tourisme, et notamment les voyages pour des destinations plus éloignées. [...]
[...] La carte de l'Afrique a été redessinée non pas en fonction des ethnies, mais en fonction des intérêts des colons. Aujourd'hui encore, on en constate les conséquences néfastes, au vu des guerres ethniques qui se livrent sur le continent africain. Le processus de colonisation a donc contribué à ralentir considérablement le développement des pays les moins développés de l'époque (Afrique, Amérique du Sud, Inde), et à creuser davantage le fossé existant entre ceux-ci et les pays riches (Europe principalement). Ce phénomène a en outre eu des répercussions bien après : Contrairement aux espoirs entrevus à l'issue de la décolonisation, les écarts de revenus entre pays riches et pays pauvres ne se sont guère résorbés au cours des trente dernières années J. [...]
[...] Le secteur secondaire ne peut dons pas prendre un réel essor. Part de l'agriculture dans les économies des continents les plus pauvres : Source : Banque Mondiale (2000) L'Asie est également un territoire abondant en ressources minières, qui sont variées (minerai de fer, lignite, or, argent, pierres précieuses). L'agriculture demeure aujourd'hui encore un secteur fondamental en Asie. Dans tous ces cas de figure, les productions locales permettent difficilement de subvenir aux besoins des populations de ces pays (en ce qui concerne l'agriculture), il faut donc recourir à l'importation. [...]
[...] Néanmoins, d'autres facteurs ont joué pour fonder ce clivage, dont certains remontent à plusieurs siècles. II.2. Un fait ancien II L'esclavagisme Les contrées lointaines ont longtemps été considérées comme des terres de sauvage qui ne possédaient rien d'humain. Cette vision archaïque s'est pourtant maintenue pendant plusieurs siècles, du XVIe au XIXe, et l'esclavagisme en a été un cruel aboutissement. Le commerce dit triangulaire qui fit des ravages dans les populations africaines, puisque l'on estime que le nombre de déportés est compris entre 15 et 30 millions, ce qui, pour l'époque en termes de population, est conséquent. [...]
[...] D'autre part, le montant de la vente de cette drogue se compte en pourcentage du PIB, ce qui représente des chiffres faramineux. Les cartels et autres barons de la drogue font en outre régner une loi parallèle à la justice, et contribuent à l'enlisement des pays pauvres. Source : www.sciences-po/cartographie (2002) Enfin, le poids des traditions est loin d'être négligeable: des études sociologiques (Findakley, 2003) ont montré que la religion et les traditions demeurent très présentes dans les pays les moins avancés. [...]
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