Libéralisation des échanges et mondialisation du XIXe siècle à aujourd'hui (2007)

Résumé du document

Cours complet sur l'évolution des échanges et la mondialisation. L'alternance des périodes de libre-échange et de protectionnisme pousse à se poser la question de la pertinence de ces expériences historiques. Dès lors, les analyses de ces deux tendances sont nécessaires : avantages, inconvénients et faits. Certes, le commerce s'est internationalisé et ce depuis la Révolution Industrielle. Des tendances et des caractéristiques sont alors apparues : essor, diversification, spécialisation, commerce intrabranche. Dominations, tensions et inégalités font enfin parti de la libéralisation des échanges.

Extraits

[...] Elle peut être utilisée comme une sorte de commercialisation. La réduction des techniques développe l'échange commercial Le rôle essentiel des grandes firmes La logique même des entreprises a largement poussé au développement des échanges car c'est une logique capitaliste par laquelle les entreprises recherchent des débouchés plus amples, à conquérir d'autres marchés et aussi à travers les meilleurs approvisionnements, ce qui contribuent à la productivité, notamment par la baisse des coûts de production à savoir sur les matières premières et la main d'œuvre. [...]

[...] Il représente 10% de ses exportations britanniques ; le textile avec un commerce assez diversifié où les Etats-Unis font figure de grand exportateur. - les échanges se développent entre la Révolution Industrielle et 1930 ce malgré le protectionnisme qui prévaut. Il apparaît toutefois que le développement des échanges est rapide dans la phase 1848-1873 mettant à profit le libre-échange par rapport aux autres épisodes, même avec une expansion globale, car elle semble avoir été nettement supérieure à la croissance des pays industriels. [...]

[...] Les pays arabo-musulmans sont victimes des variations de prix pétroliers. C'est dans ce cadre que les pays membres de l'OPEP se concertent régulièrement pour gérer les risques de ces fluctuations. Ils ont aussi utilisé les investissements de portefeuille dans les pays du Nord pour financer l'armement pour anticiper à des conflits militaires. En ce sens, il y a une ambivalence dans les échanges mondiaux, c'est-à-dire des contradictions. S'il apparaît comme la source de la croissance, voire des opportunités pour beaucoup de PED, pour d'autres pays, il continue à prévaloir une dépendance dangereuse. [...]

[...] Cette analyse de Krugman débouche d'ailleurs sur la définition des politiques commerciales stratégiques, c'est-à-dire des mesures. Krugman prend l'exemple des rivalités entre Airbus et le constructeur américain en montrant comment les Etats soutenaient les grandes firmes (par les politiques commerciales stratégiques) à travers des commandes publiques, à travers même dans certains cas, des avantages fiscaux. Krugman évoque même à cet égard des champions nationaux fortement soutenus dont leurs intérêts se confondraient avec ceux du pays. Prenons l'exemple du TGV dont la France est très fière de son succès. [...]

[...] Il est essentiel d'engranger des recettes à l'Etat à travers les taxes douanières. Le protectionnisme est ainsi une forme de fiscalité. Il faciliterait le développement de nouvelles industries naissantes les mettant à l'abri d'une industrie déjà dominante bénéficiant déjà d'économies d'échelle, de réputation à l'abri aussi de la concurrence qui les étoufferait. Le protectionnisme éducateur permet de défendre des secteurs vieillissants, comme le textile ou la construction navale. Le protectionnisme serait conjointement capable de défendre des emplois, des revenus. Le protectionnisme permet de se protéger des facteurs exogènes, de limiter la dépendance à travers le monde extérieur, de disposer d'une plus forte autonomie et dès lors peut-être aujourd'hui une meilleure capacité à mener des politiques économiques dans le cadre national Les thèses protectionnistes ont exercé une forte influence Le mercantilisme avait largement mis en avant le recours à des stratégies protectionnistes. [...]